Le train de la vie file trop vite... et quand on regarde les rails le train est déjà parti !
A Buenos Aires, l'ambiance est brumeuse : les fonds vautours font trembler, heureusement encore que le soleil par instant fait percer ses rayons.
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Le train de la vie file trop vite... et quand on regarde les rails le train est déjà parti !
A Buenos Aires, l'ambiance est brumeuse : les fonds vautours font trembler, heureusement encore que le soleil par instant fait percer ses rayons.
Vous avez suivi pendant 1 mois la création de ce dictionnaire un peu fantaisiste (mais aussi rigoureux sur les points historiques!!).
Le voici maintenant en un seul document. De Lépante à Zanzibar, de Cervantès à Shakespeare, des dragonnades à l'empire Songhaï, du panache au tournesol... plongez dans une Renaissance inédite, à laquelle j'ai posé ma petite patte personnelle.
> Accéder au Nouveau dictionnaire de la Renaissance en pdf
Bacchus et Ariadne - Tullio Lombardo (1455 - 1532)
C’est ici que le voyage s’achève, à Zanzibar. Mon mot magique, mon mot valise, le mot qui porte à la fois les espérances et les épices, le soleil brûlant et les eaux qui adoucissent, le bleu et le vert, le silence et la mer. Zanzibar, Zanzibar. Creuset et métissage.
Chut… les édifices soufflent de longues histoires… elles ne sont pas toutes magiques. Il y a des luttes intestines, des déchirements et des souffrances, des milliers d’esclaves au milieu des clous de girofle, des cris et de la violence.
Zanzibar, Zanzibar. Des enfants courent dans les rues fragiles et les horizons sont infinis. Le ciel-océan.
Malgré toutes les douleurs, il y a sur le sable des parfums de nouveaux départs.
Zanzibar, Zanzibar.
Zanzibar, photo d'Eric Lafforgue
Au XVIe siècle, Zanzibar, où cohabitent déjà les Africains, les Arabes, et les Persans, voit l’arrivée des Portugais qui y créent un comptoir. Le nom de Zanzibar, île lointaine et mystérieuse, devient peu à peu un véritable mythe pour les voyageurs.
Tiens je me repose/je laisse la parole à René François, prédicateur du Roy, dans son « Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices/ Pièce très nécessaire à tous ceux qui font profession d’éloquence » (publié à Rouen en 1626, alors que la Renaissance s’en allait…).
« Avoir les vergues hautes, c’est estre prest à faire vie sur mer, les voiles toutes guindées qui n’attendent que le vent. Ysser les voiles & guinder, c’est le mesme, c’est monter, étendre : & carquois & le haut bout du mast, où il y a certains polions propres à tirer la corde attachée à la verge ».
Tout un programme !
Photo Goélette Belle Poule