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Ventana abierta, open world - Page 12

  • En route pour Laguna Brava

    Après avoir quitté Talampaya en fin d’après-midi, nous avons pris la direction de San José de Vinchina, quelque 130 kms au nord. Vinchina est un petit village tranquille où autrefois passaient les « arrieros » qui convoyaient les vaches vendues au Chili. Il faut s’imaginer la traversée des Andes à pied !

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    Le village est constitué d’une seule rue principale qui s’étend sur… 13 km ! Tout au long de cette rue, différents commerces avaient émergé petit à petit pour satisfaire les besoins des arrieros. Commerces en tous genres, artisans, etc. Aujourd’hui ce passé très actif n’est plus qu’un très loin souvenir. Le village ici aussi ressemble plus à une cité endormie. Le paysage y est cependant toujours aussi magnifique, avec d’un côté la Famatina, et de l’autre les montagnes de la Quebrada de la Troya.

     

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    Si nous avons choisi d’aller à Vinchina, c’est parce qu’il s’agit d’un des points de départ de l’excursion à la Laguna Brava. Cette lagune salée se situe à 4300 mètres d’altitude (tout au nord de la réserve San Guillermo). Petit trésor méconnu de l’Argentine, la route vers la lagune offre encore une fois des paysages stupéfiants au milieu de montagnes de 1000 couleurs. Guanacos et vigognes se promènent à leur rythme et observent d’un œil inquiet les quelques voitures qui troublent leur tranquillité.

    Enfin nous n’y sommes pas encore ! Arrivés à 21H à Vinchina, nous sommes allés directement à la Coopérative de la Laguna Brava pour réserver notre excursion pour le lendemain. Une petite dizaine de guides locaux se sont regroupés pour créer cette coopérative, qui offrent les meilleures visites de la lagune, tant les guides ont un niveau de connaissance parfait de leur région.

     

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    Nous avons ensuite déposé nos bagages à l’hôtel Yoma, où nous attendaient Lidoro et son fils Omar. Lidoro est un personnage ! Il a 84 ans, est né en Argentine de parents fraîchement arrivés de Syrie. La Rioja est en effet l’une des régions du pays où la communauté syrienne a élu domicile. C’est d’ailleurs de là que venait Carlos Menem le président argentin d’origine syrienne, qui a conduit à la ruine du pays en 2001 !

    La rue principale de Vinchina porte même le nom de Menem… Et on peut se demander combien de rues Menem existent encore dans le pays.

    Lidoro nous raconte que Zulema Menem, la très célèbre ex-femme du président, est d’ailleurs sa cousine. On a du mal à imaginer que ce petit monsieur dans ses vêtements élimés, mais à l’œil très vif !, ait pu être proche de la présidence. Pendant les 2 jours de notre séjour à l’hôtel Yoma, nous apprendrons que Lidoro est un des commerçants principaux de Vinchina ! Fondateur du premier supermarché de la ville il y a plus de 50 ans, il a ensuite ouvert cet hôtel dans la maison même qu’avaient acquise ses parents à leur installation en Argentine. Il possède également plusieurs hectares de vignes et son fils est le distributeur officiel de gaz dans la région. Quand on dit que la communauté syrienne a le sens du commerce… !

    Nous nous couchons tôt pour être d’attaque le lendemain pour la journée d’excursion. Nous sommes 4 voitures et Luis, le guide, monte avec nous. Notre « caravane » communique par talkie-walkie. Natif de Vinchina, Luis nous confie qu’il se désole de voir que la vie du village est désormais uniquement guidée par le « Plan Descansar » (> plan « Se reposer ») ; nom parodique en référence aux différents programmes sociaux mis en place par le gouvernement. Pour lui, les différents programmes de subvention ont tout simplement détruit les capacités productives à l’intérieur des provinces. La plupart des gens préfèrent toucher son chèque mensuel plutôt que de mettre la terre en valeur, ou de lancer des micro-entreprises artisanales ou encore de services. On le sent assez amer, mais en même temps, lui vit sa passion… la Cordillère !

     

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    Tout au long des 4h d’ascension sur les routes incroyables (d’ailleurs empruntées par le Dakar, dont Luis a une piètre opinion ; pour lui, le rallye ne contribue en rien au développement des régions), notre guide nous raconte les grandes migrations d’autrefois entre l’Argentine et le Chili, et le marché de la viande d’autrefois ; il nous détaille toutes les particularités géologiques de la région, les ressources naturelles (IMMENSES… mais pillées par tous ceux qui peuvent piller ; élites politiques locales, multinationales étrangères) ; nous explique la faune et la flore locales. Il est passionnant !

     

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    Nous arrivons vers 14H à notre destination à 4300 mètres d’altitude ! La vision de la Laguna cernée de montagnes enneigées est magnifique, et nous avons une chance incroyable avec le temps. Ciel d’un bleu intense, à peine un souffle de vent ; il fait 11°, une chaleur quasi-tropicale pour cette altitude ! Et surtout, nous avons la chance de voir ces montagnes toutes blanches. Il a neigé une semaine avant… une tempête arrivée très tôt dans la saison ; il ne neige généralement qu’à partir de juin.

     

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    On s’en met plein les mirettes :-)

    Même si la Laguna Brava n’est pas aussi impressionnante que le Salar d’Uyuni en Bolivie, elle vaut réellement le détour, pour sa magnifique route d’accès et pour tout ce qu’elle dit de l’histoire de l’Argentine (y compris sur les Indiens qui y ont vécu). Immanquable donc !

     

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  • Ischigualasto et Talampaya

    Partis depuis la ville de San Juan, nous avons parcouru en tout plus de 1800 kms sur des routes la plupart du temps sublimes, très représentatives des grands espaces argentins. La particularité du Nord-Ouest, au pied de la Cordillère des Andes est d’être extrêmement aride. Très peu de forêts (sauf dans la Valle Fertil, à l’est de San Juan), et beaucoup de végétation d’arbustes résistants. Au cours de notre périple, nous sommes grimpés jusqu’à 4300 mètres d’altitude (Laguna Brava) et avons pu admirer une Sierra isolée incroyable, la Famatina, qui culmine à plus de 6500 mètres.

    Ce qui fait la réputation de San Juan et la Rioja, ce sont particulièrement ces parcs :

    • Ischigualasto (ou Vallée de la Lune), côté San Juan
    • Talampaya, côté La Rioja

    Ils ne sont distants que de 100 kms, et de fait ils appartiennent au même ensemble géologique. Cet immense territoire surgi durant la période Triasique (ère mézozoïque, il y 250 millions d’années) est connu pour les squelettes de dinosaures que l’on y a trouvés. Mais au-delà, on vient surtout y admirer les paysages incroyables que la nature y a sculptés depuis… un bon petit moment donc !

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    A Ischigualasto, on est frappé par les vision désertiques, les roches pleines de cuivre, de souffre, d’argile, et par les formations étranges liées à l’érosion : le sous-marin, le champignon ou encore le sphynx. Difficile d’imaginer qu’il y a des millions d’années se trouvaient là de gigantesques lacs. L’immense cordon rocheux rougeoyant qui sépare Ischigualasto de Talampaya est à découvrir à la tombée du soleil, quand les couleurs semblent sursaturées !

     

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    Après avoir visité la Vallée de la Lune, nous avons dormi à Pagancillo, un tout petit village qui profite de sa proximité avec Talampaya. Quelques cabañas y ont éclos ; nous avons atterri dans l’une d’elles, recommandée par un gars en charge du contrôle phyto-sanitaire sur la route (à la frontière de San Juan et la Rioja). De fait, il ne nous a pas demandé si on avait des fruits, mais juste dit qu’il fallait dormir à tel endroit à Pagancillo ! Le soir, nous avons mangé dans un petit resto bien rustique face à l’église du village : les meilleures empanadas que nous ayons jamais mangées !!

    Dire que la cabaña était chouette serait un doux mensonge (des toiles d’araignée partout, de la vaisselle sale, … !), mais pour une nuit, elle a bien fait l’affaire !

    Le lendemain, nous avons parcouru l’incroyable route menant à la Cuesta de Miranda (un col à près de 3000 mètre d’altitude). Juste après Pagancillo, la route a été construite au milieu de formations rocheuses sublimes, là aussi pleines de fer, donc d’un rouge éblouissant. Et puis des strates incroyables, des mouvements de roches qui se tordent, qui se dressent, qui s’extirpent… On ne croise aucune voiture sur la route, car théoriquement elle est fermée pour travaux (à partir de ce jour-même) ! On a bien fait de s’y aventurer, car les légendaires retards argentins semblaient encore avoir sévi.

     

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    Dans toute la zone de San Juan et La Rioja, nous rencontrons beaucoup de villages ou lieu-dit quasi abandonnées. Les maisons en adobe restent les témoins d’un temps passé…  Ceux qui restent vivre ici doivent avoir un goût profond de la solitude.

    Dans l’après-midi, nous arrivons au parc de Talampaya. Nous pestons comme des damnés sur le prix prohibitif… 400 pesos l’entrée pour un tour de 2H (soit près de 40 euros au taux officiel), c’est du vol organisé ! Un panneau essaie bien d’expliquer les différents coûts couverts par ce prix, mais personne n’est dupe. Encore une fois, on se dit qu’un politique bien véreux a dû être très arrosé pour octroyer la concession du parc à une entreprise privée qui y pratique ce genre de tarifs. Et les familles argentines avec des enfants, elles font comment, hein ??

     

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    Au final, Igor et moi sommes les 2 derniers clients ce jour-là, alors nous avons droit à une visite très privée ! Ce qui frappe à Talampaya, c’est le magnifique canyon de 150 mètres de haut. On y trouve aussi des pétroglypes attribués à la tribu des Diaguitas qui a longtemps dominé une vaste zone du Nord de l’Argentine (jusqu’à Cordoba). Plus loin, d’autres formations insolites, telles que Le Moine, le jeu d’échecs, complètent la visite au soleil tombant.

     

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    Sierra Famatina

     

     

  • Voyage à San Juan et La Rioja (1ere partie)

    « Coincées » entre Mendoza et Salta, les provinces de San Juan et de la Rioja ont connu un développement touristique plus lent, bien qu’elles aient beaucoup à offrir… Alors hop, ni une ni deux, nous voilà Igor et moi partis pour le Nord-Ouest argentin !

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    Bon je dis hop, ni 1 ni 2, comme si ça s’était fait en un claquement de doigts, alors que non, hein ! Avant de fouler le pied de l’aéroport de San Juan, il nous a fallu lutter sévèrement contre la compagnie Aerolineas Argentinas… Notre avion partait initialement le 31 mars, jour où tout le pays a décidé de se mettre en grève générale. Nous avions eu du nez pour la date ;-) Résultat, nous avons finalement dû décaler d’une semaine. Cependant, certains changements forcés ont parfois du bon… Nous avons non seulement eu beaucoup moins de monde – initialement nous partions pendant un WE férié de 4 jours- mais qui plus est, nous avons eu un temps bien plus radieux ! Bref, le destin et ses desseins…

     

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    Après, il nous a fallu encore nous battre un peu… arrivés à San Juan, nous sommes allés récupérer notre voiture de location, réservée sur internet. On présente le permis, la somme correspondant à la semaine de location, quand l’employé de l’agence me demande ma carte de crédit. Que je n’avais évidemment pas emmenée (en Argentine, je gère tout avec une simple carte de débit). On négocie finalement pour qu’il accepte que nous versions la garantie de la voiture en cash (une assez grosse somme donc !). Mais là, nouveau problème résoudre, aller retirer de l’argent à la succursale de ma banque (non pas au distributeur, car la somme est trop élevée, mais à la caisse). Il est 12h, le gars nous dit qu’il ferme à 12h30 (jusqu’à 17h !! Ce sont les horaires dans les provinces intérieures de l’Argentine, sieste oblige).

    On court jusqu’au Banco Francés… oui mais c’est le premier lundi du mois ! Des centaines de gens s’entassent dans la banque pour retirer leur salaire, leurs allocations & co. Ça sent un peu le roussi, pas vrai ? Encore plus quand je me rappelle que mon compte bancaire est enregistré avec mon ancien numéro de passeport et que je voyage avec le nouveau… ahahahahah. En l’espace de 10 minutes, l’hôtesse d’accueil finit quand même par retrouver mon compte ; un garde de sécurité m’emmène jusqu’à la caisse (notez qu’en passant je grille tout le monde, on ne sait pas comment, sans doute ma tête de touriste désespérée ;-). Et quand j’arrive à la caisse, évidemment, le gars me dit, « je ne peux pas vous verser cet argent, si vous ne me présentez pas la bonne pièce d’identité ». Je lui explique que je ne l’ai pas, car elle est périmée ; et il m’envoie dans les bas-fonds de la banque. Chez le trésorier général. L’homme moustachu me reçoit dans sa « cave ». Il est 12h20, tic tac tic tac. J’appelle le garagiste et préviens qu’avant 13h, nous ne pourrons pas être là. Il accepte. Ouf, un petit sursis. Le trésorier écoute mon histoire, regarde mes papiers et me dit, « Nous avons besoin de l’autorisation de votre agence à Buenos Aires ». Là, tout de suite, je m’imagine passer 3 jours, 3 nuits dans la banque, attendant l’accord de BA… Je le vois partir vers son ordinateur, taper plein de trucs, puis finalement passer des coups de fil. Eh bien croyez-le ou non, en 15 minutes, il obtient le fameux sésame, me raccompagne personnellement à la caisse et £ € $# ! je reçois mes précieux sous !! À partir de là, il était clair que tout allait bien se passer :-)

    On repart d’un pas pressé chez le garagiste, on déballe nos liasses de billets et hop la Chevrolet Corsa est à nous !!

     

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    Elle est un peu longue, non, mon introduction ?

    Alors la suite du voyage, ce sera pour demain !

  • A Santa Catalina, encore une fois

    C’est une chance d’avoir des amis comme les nôtres… Nous sommes partis le WE dernier dans la province de Santa Fe, pour passer 4 jours dans l’estancia d’André et Monique, les parents de notre copine Emilie. Nous y avions déjà passé quelques jours il y a un peu plus d’un an.

    Quel plaisir que de retrouver les paysages incroyables du delta du Parana : le calme de l’immense fleuve, le labyrinthe des îles, les oiseaux siffleurs, les arbres fastueux. Passer de Buenos Aires à Santa Catalina, c’est un peu comme découvrir le goût de la gariguette.

    Repas de fête, repos sous les arbres repus, puis glisser sur le fleuve à l’aube pour découvrir les prises dans les filets, plus tard tendre la canne à pêche aux poissons décidément fuyants !, regarder les nénuphars où l’on pourrait dormir et leurs fleurs à la chair tendre, craindre les palometas, piranhas locaux aux dents redoutablement effilées, mais moins que celles du Vampire !

    Que de beaux moments passés autour de la table, cuantas risas !

    Mais oui, nous reviendrons :-)

     

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  • Des nouvelles du janvier perdu....

    Mon dernier passage en France remonte déjà à plus d'un mois... sacré janvier, il s'est fait la malle sans me prévenir ! Tout ça pour dire que le temps file, et moi un bon coton ! L'été ici ressemble à la Louisiane, à l'Italie (oui, c'est le Sud !), tout pareil chaud, tout pareil moite. Remercions le bon dieu, inventeur de l'eau courante, parce que sans mes deux douches quotidiennes, eh ben sans mes deux douches, je ne serais pas douchée, et même la chatte Doucia, c'est son nom, n'oserait m'approcher ! Mais finalement, il fait chaud et je suis fraîche. Amen !

    Revenons au bon coton... Le gars Igor a fait son nid dans le mien. Ce qui ne donne pas du tout un double nid, mais un nid commun. Soit dit en passant, ne filons pas trop la métaphore ornithologique, car si nous étions des oiseaux, cela fait longtemps que Doucia nous aurait mangés, au lieu de quoi, elle se contente des blattes, ce qui finalement a tendance à nous arranger. Tout de même, l'ennemi est rude. Les cucarachas, on les préfère en chansonnettes...

     

    Poursuivons.

    L'actualité n'ayant donné lieu à aucun motif de réjouissance des deux côtés de l'Atlantique, la France et son Charlie, l'Argentine et son Nisman, il faut donc trouver par ailleurs des incitations à la joie.

    Mon cosaque brille en cuisine. Comme dirait Cancan : côté plaisirs de la bouche, il m'en bouche un coin-coin. Je pourrais bientôt me transformer en un Brillat-Savarin ! 

    L'été porteño est aussi l'occasion de parrillader à tour de bras avec les Amigos. Parrillader, c'est comme barbecuer, mais avec moins de barbe et moins de... je m'égare ! Bref, nous mangeons du steak élevé dans la pampa, buvons du vin élevé à Mendoza; l'Argentine dans sa substantifique moëlle. Et nous à la fin, sommes dans de beaux draps, car bidoche+pinard+chaleur, ça vous met n'importe quel homme direct au lit. Le lit, les draps, je vous l'avais dit, je file un bon coton !

    Ah et le ciel, le ciel ! Vous ai-je déjà dit que j'étais au 7e ciel ? Rapport avant tout à mon logement sis au 14e étage d'une grande tour :-)

    Tous les soirs, y'a show au balcon, mais si vous venez sur ce blog, vous le savez déjà ! Des ballets de nuages, des sensations atomiques, des couleurs qui impressionnent les mirettes, l'atmosphère à son firmament (donnez-moi donc une gueule d'atmosphère ! Arletty avait rien compris). Je voudrais me rouler dans un nuage rose et moëlleux, doux comme du... ça aussi, vous le savez déjà. 

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    On se reprend une petite bière avec les amis, on se pavane sur les quais de Puerto Madero, on fait comme si on était jeune, on fait comme si on était beau (on l'est un peu quand même)...

    La vie c'est parfois coton, mais ça dépend toujours de quel côté on prend le fil... 

    Si c'est pas à gauche, c'est à droite. Si c'est pas une casserole, c'est une étoile...