C’est ici que le voyage s’achève, à Zanzibar. Mon mot magique, mon mot valise, le mot qui porte à la fois les espérances et les épices, le soleil brûlant et les eaux qui adoucissent, le bleu et le vert, le silence et la mer. Zanzibar, Zanzibar. Creuset et métissage.
Chut… les édifices soufflent de longues histoires… elles ne sont pas toutes magiques. Il y a des luttes intestines, des déchirements et des souffrances, des milliers d’esclaves au milieu des clous de girofle, des cris et de la violence.
Zanzibar, Zanzibar. Des enfants courent dans les rues fragiles et les horizons sont infinis. Le ciel-océan.
Malgré toutes les douleurs, il y a sur le sable des parfums de nouveaux départs.
Zanzibar, Zanzibar.
Zanzibar, photo d'Eric Lafforgue
Au XVIe siècle, Zanzibar, où cohabitent déjà les Africains, les Arabes, et les Persans, voit l’arrivée des Portugais qui y créent un comptoir. Le nom de Zanzibar, île lointaine et mystérieuse, devient peu à peu un véritable mythe pour les voyageurs.