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Ventana abierta, open world - Page 8

  • Au Sichuan

    Comme autant de brûlures sous le bambou,
    L’œil noir se perd sur les cimes,
    Ni étranger, ni convaincu.

    A la bouche le poignard qui tranche l’aurore
    Pour faire éclore le jour,
    Eclater la sève et la vie.

    L’encre coule en un mot,
    Du sang sur les ciseaux.

     

     

    Illustration : Chen Shuren

  • Après le lifting, les fonds de tiroir...

    Je vais entamer une série de publications de vieux textes que j'hébergeais sur une autre plateforme de blogs. Poèmes ou textes en prose, inspirés de balades, de voyages, de déambulations, d'errance... Nous sommes toujours en mouvement ! Je les classerai tous dans une nouvelle catégorie du blog "Vogues d'autrefois".

     

  • Lifting de printemps pour Ventana Abierta !

    Voilà 6 ans que le blog existait, sans la moindre petite retouche design ! Voilà donc un peu de modernité pour fêter l'arrivée du printemps en Argentine :-) Et comme ce moment coïncide avec mon retour de voyage de Patagonie, je vous livre quelques clichés d'un périple qui nous a menés de Bariloche à San Martin de los Andes, en passant par Villa la Angostura... Des détours au Parc Lanin et à Villa Traful nous ont émerveillés !

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  • Arrivée à Carantec : une aventure moderne

    Avez-vous déjà essayé de relier en train le Finistère Sud au Finistère Nord ? Peut-être, mais comme moi, vous vous y êtes cassé les dents ! C’est que le défi n’est pas mince… Deux territoires intimement liés et pourtant ennemis ? C’est parfois drôle comme à l’échelle régionale des tensions séculaires peuvent séparer ce qui vu de l’espace ne constitue qu’une seule unité. Au final, toutes les guerres ne viennent-elles pas du fait qu’on est incapable de prendre de la hauteur, car c’est bien en s’élevant au-dessus de la mêlée qu’on réalise qu’on ne forme qu’un seul et même corps…

    Bref, il me fallait aller de Quimper à Carantec pour aller rendre visite à ma chère cousine et sa famille.

     

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  • Un après-midi au Musée Bourdelle

    C’est un petit jardin qui semble perdu à l’ombre de l’immense Tour Montparnasse… Derrière les grilles, le long du trottoir, il vous interpelle pourtant ce cheval hennissant, tout en puissance et en orgueil. Son cuivre bleui crie la rage.

     

    DSC00182.JPG

     

    Emile-Antoine Bourdelle vous attend et la rencontre est immanquable. Sous le soleil brutal du  mois d’août, le buis déverse son parfum enivrant, il y bien un créateur dans la Maison. Ce que ses sculptures disent de Bourdelle, c’est la force vitale, la douleur, la grandeur tragique de l’homme et le destin fatal des demi-dieux… Le centaure est mourant…

     

    Sous les arcades, à l’ombre, quelques vieilles dames, des voisines habitant sans doute le quartier, profitent de chiliennes disposées là pour plonger dans les derniers potins mondains. Bourdelle n’est qu’un prétexte, hélas !

     

    Bourdelle atelier centaure mourant.jpg

     

    Si elles levaient la tête, si elles regardaient mieux cet atelier au parquet foulé maintes fois, ces meubles du sceau du Père Bourdelle qui laissent entendre des grondements de voix, des inspirations soudaines, des verres qui se lèvent et se rabattent en un seul éclat, elles verraient là le talent à l’œuvre.

     

    Bourdelle Frondaisons.jpg

      

    Dans le second jardin, petit trésor dissimulé, on retrouve le Centaure toujours aussi désarmant… et dans un coin l’Aurore, comme le témoignage d’un lendemain solaire qui succède aux inepties, aux drames, et au désespoir.

     

     

     

    Bourdelle L'Aurore.jpg

     

    Bourdelle, disciple du génial Rodin, et fou de Beethoven vous laissera sans doute sans voix…

     

    Musée Bourdelle : 16-18 Rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris (Entrée gratuite)