UA-113291451-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ventana abierta, open world - Page 44

  • Noël à Buenos Aires !


    Chers lecteurs, j'espère que ces deux derniers jours ont été pour vous l'occasion de passer de belles fêtes accompagnées de vos plus proches!

    1.joyeux noel bis.JPG



    A Buenos Aires, un ciel radieux était au rendez-vous ! Aujourd'hui après une "noche buena"(réveillon) extrêmement pétaradante et arrosée pour certains, le centre-ville était étrangement vide, calme et serein.

     

    1.rue désertée.JPG

     


    Pas un bruit devant la cathédrale, et à l'intérieur le recueillement; après la communion, les fervents sont allés embrasser un enfant Jésus posé sur une colonne près de l'hôtel, les bras tendus.
    Etrange moment de solennité, qui laissait oublier que la joie devait être aujourd'hui à son point culminant !

     

    1.cathedrale 25 décembre.JPG 1.devant jesus.JPG


    Dans le port de Puerto Madero, mon objectif a capté des passants... et des tortues en train de bronzer sur une épave !
    Noël dans l'hémispère sud est vraiment étonnant !

    1.promenade puerto madero.JPG

    1.tortues sur épave.JPG

    1.tortue puerto madero.JPG


    Je vous souhaite une délicieuse semaine pour clore 2011 !
     

  • 22 décembre : une date à retenir... La fin du monde est proche ?

    Aujourd’hui est un jour important, à plus d’un titre.

    colo-gorille-devenu-grand.jpgLe 22 décembre, c’est l’anniversaire de Vanessa Paradis, de Sergi Lopez, et d’autres illustres personnes que je vous laisse le soin de deviner ;-)

    Et si l'on regarde ce qui s'est passé dans l'histoire un 22 décembre, on découvre
    > qu'en 1952, sort la première corvette;
    > qu'en 1956, naît dans un zoo de l’Ohio le gorille Colo, premier gorille à naître en captivité (en photo, un peu plus vieux);
    > qu'en 1989, se réouvre la porte de Brandebourg à Berlin.

    Bref, de nombreux événements de taille!

    Mais le 22 décembre le plus important n’est pas encore arrivé. Il faut encore patienter un an...

    Alors, que se passera-t-il donc le 22 décembre 2012 ? Eh bien ce n’est ni Elisabeth Teyssier, ni je ne sais quelle madame Soleil qui l’a déjà annoncé, mais la civilisation Maya ! Et comment le sait-on ? Car ils ont laissé des manuscrits.

    En effet, après l’arrivée des colons espagnols, des descendants de mayas consignent par écrit une somme de connaissances aujourd’hui connues sous le nom de « prophéties mayas ». Ces manuscrits sont appelés Chilam Balam et le plus important d’entre eux est découvert dans la ville de Chumayel (Yucatan).

    D’après ces écrits, le 22 décembre 2012, se terminera un cycle de 5125 ans et s’achèvera ainsi le monde tel que nous le connaissons. Pas tout à fait la fin du monde, mais la fin d’un monde qui en laissera surgir un autre.

    Préparez-vous: J-365 avant le Grand Soir !!

    (moi j’attends de voir si ce sera l’avénement des Cités d’Or ;-)

    cites d-or.jpg

     

    >> Le Chilam Balam de Chumayel est accessible ici

    > Conséquence étonnante de la "fin du monde" prévue par les Mayas pour le 22 décembre 2012: le Mexique prévoit un envol de ses statistiques touristiques ! 52 millions de touristes étrangers au lieu de 22 millions en 2011 sont attendus pour cette année ! Source : El Universal (Mexico)

  • Grissinopoli, fabrica recuperada

    Vendredi dernier, nous allons à un spectacle de danse de la cousine de Manu.
    Je dois le rejoindre à l’adresse Charlone 55, que j’imagine forcément comme celle du théâtre, de la salle de danse, que sais-je encore ?

    Lorsque j’arrive, je me retrouve face à grand rideau métallique baissé sur un édifice qui ressemble plus à une usine qu’à un théâtre. En hauteur, des lettres forment le mot « Grissinopoli » ; joli nom pour une salle de théâtre, entre références à Fritz Lang, au Monopoly (le théâtre, c’est bien un jeu !), ou la Grisse ancienne :-)

    grissinopoli.GIFJe demande à Manu, si nous ne sommes pas trompés d’adresse, mais non. La représentation a bien lieu, ici même… dans cette usine ! Car Manu m’informe que Grissinopoli n’est rien d’autre qu’une usine de grissins. Enfin quand je dis rien d’autre… Elle est tellement plus !

    Grissinopoli est bien connue en Argentine car elle fait partie des « fabricas recuperadas » (usines récupérées), phénomène apparu au lendemain de la crise argentine de 2001.

    D’une brutalité sans pareil, cette crise met en extrême difficulté de nombreuses entreprises, quand ce n’est pas directement en faillite. Dans le cas de Grissinipoli, les patrons de l’entreprise commencent en 2001 par réduire les salaires, jusqu’à ne plus quasiment rien verser en juin 2002, ce qui déclenche une grève des ouvriers. Le 16 juin de cette année, les ouvriers exigent comme condition pour continuer à travailler que les patrons leur versent à chacun 100$. Les patrons de l’entreprise s’évanouissent alors dans la nature, laissant une entreprise lourdement endettée.
    grissinopoli le film.jpg
    Les ouvriers soutenus par d’autres entreprises récupérées, quelques partis politiques (dont le parti obrero) et tous les voisins du quartier, décident d’occuper l’usine et de la faire tourner, et ce en dépit de l’absence d’autorisations légales. Mais en novembre 2002 arrive la délivrance, la législature de Buenos Aires approuve l’expropriation de l’entreprise. Les ouvriers, regroupés dans une coopérative auto-gérée, La Nueva Esperanza, en deviennent les patrons !

    9 ans plus tard, l’usine tourne toujours, et pour remercier le quartier de l’avoir soutenue dans ces heures les plus noires, elle prête régulièrement ses locaux pour dans manifestations culturelles qui se déroulent au milieu même des installations !

    Je profitais ainsi d’un spectacle de danse aux saveurs de grissin!

     

     

    > L’histoire de Grissinopoli a fait l’objet d’un documentaire de Dario Doria (affiche ci-contre), primé au niveau international. D’ailleurs, je découvre en rédigeant cette note que ce documentaire vient d’être placé au centre d’un débat sur l’autogestion, organisé au MK2 Quai de Loire


    >  Sur le mouvement des usines récupérées, consulter le site fabricasrecuperadas

  • Création participative : 1000 facettes

    Chers amis lecteurs,

    DSCN8850.JPG

     

    La fin de l'année approche, et avec elle, les fameux voeux pour l'année à venir.

    Pour 2012, je voudrais vous offrir un texte de voeux original, dont vous seriez les "muses"...

     

     

    L'idée est la suivante :

    - Les lecteurs dont le prénom est situé entre les lettres A et L m'envoient un nom propre ou un nom commun

    - Les lecteurs dont le prénom est situé entre les lettres M et Z m'envoient un verbe.

    A partir de ces éléments, j'écrirai un texte de voeux que chacun de vous sera libre de réutiliser !

    Je compte sur votre participation enthousiaste !!!

    Pour m'envoyer le mot, mettez-le en commentaire de ce texte

     

     

     

     

  • Un voyage à Rosario, province de Santa Fe (2e partie)

    2.JPG

     

    Après avoir défaçadé la ville et dévisagé ses habitants, j’ai pris le chemin de la maison de Norma et Geraldo, où je retrouvais Josefin. 12 années passées depuis Tübigen ! Nous ne nous étions jamais revues ; je me souviens surtout des fêtes suédoises que Josefin et les autres étudiants suédois organisaient : la fête de la fertilité, la Sainte-Lucie, et puis évidemment, nous avions en commun les innombrables fêtes Erasmus partagées à Fichtenweg, la cité universitaire de Tübingen !

     

    DSCN8923.JPG

    Josefin n’a pas changé d’un pouce. Elle me présente sa fille, Amanda, et les grands-parents : Norma et Geraldo. Nous passons de très bons moments tous ensemble, avec un provolone grillé, des brochettes de bœuf, des empanadas, une énorme glace, et des discussions sur l’Argentine, le tango (Geraldo est un des plus grands collectionneurs d’Argentine, il anime depuis 30 ans une émission de radio sur le tango), la France (Norma est professeur de français), et quand Josefin et moi partons nous promener seules, nous nous résumons les 12 années passées.

    La conversation ne tarit pas jusqu’au lendemain, où nous partons nous balader et déjeuner dans le centre-ville de Rosario. Dans la chaleur et sous un ciel toujours aussi bleu, nous déambulons sur Oroño, le grand boulevard de la ville. C’est vraiment un chouette moment que de se retrouver ainsi, en effaçant d’un seul coup de balai la distance du temps passé.

     

     



    DSCN8931.JPGL’après-midi avance et je dois bientôt reprendre le bus pour Buenos Aires. Je remercie encore 1000 fois Norma et Gerardo pour leur adorable accueil, un grand abrazo à Josefin. On se donne rendez-vous une prochaine fois à Paris ou en Suède.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    DSCN8934.JPG

    Sur la route du retour, je souris car enfin je vois des vaches.

     

     Le soleil est en feu.

    Quand j’arrive à Buenos Aires, il fait nuit noire. Je prends le taxi et peste sur le tarif (il y a deux semaines les prix ont augmenté de 26%, décision du gouvernement de la municipalité. Sacré Macri…)

    Je retrouve avec joie mon petit homme, à peine entrevu depuis une semaine. Retour au quotidien, désordre, douceur et recherche d’emploi !

     

    > Toutes les photos de Rosario



    DSCN8936.JPG