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Ventana abierta, open world - Page 46

  • Transformation capillaire

    Hier, j'ai décidé de me rafraîchir un peu la tête.

    Sur l'Avenida Medrano, j'avais déjà repéré un coiffeur qui me tendait les bras, avec plein de photos et aquarelles de Paris sur ses murs.

    Je prenais donc RDV chez Roberto.
    Et attention, Roberto n'est pas n'importe qui !
    Il a été vice-hampion du monde des coiffeurs en 1994, au cours d'une compétition internationale organisée à Paris !

    Moi, je dis que ça en jette quand même de laisser sa tête entre les mains d'un vice-champion du monde :-), qui plus est, épilé de partout (c'est que laissait entendre la chemise très largement ouverte laissant voir un torse bien lisse), et avec de beaux bras musculeux... !

    Et de quoi a-t-on causé pendant que Roberto me ciselait les cheveux ?
    De la dure condition de patron en Argentin, des fêtes familiales qui ont tendance à se perdre, et du stress des Porteños....

    A la fin de notre aimable conversation, suivie d'une coloration pour couvrir mes "canas" (c'est comme ça qu'on appelle ici les cheveux blancs), j'avais changé de tête !

    Aujourd'hui, je vous montre de dos, et demain peut-être de face :-)


    (vous pouvez voir que Roberto a saisi ma nature "créative"  vu les cheveux coupés de plein de tailles différentes !!)

    cheveux de dos.JPG

  • Payer ses factures en Argentine


    Ce matin, sympathique expérience avec les factures…

    Ici, la manière la plus commune de régler ses factures est d’aller dans un « bureau » de Rapipago, Pagofacil ou je ne sais quel autre réseau qui s’occupe d’encaisser les paiements. Je dois dire qu’au début cela paraît un peu bizarre de ne pas pouvoir payer par chèque, ni par virement automatique, mais l’on s’y fait ! Je pars donc en direction d’un kiosque (en général, les guichets rapipago ou pagofacil sont installés dans d’autres boutiques, des « kioscos », des « locutorios » (cybercafés) ou encore des bureaux de loterie).


    factures.JPGLa plupart du temps, il faut faire la queue, surtout quand s’approche l’échéance de la facture !
    Dans mon cas, j’avais 3 factures, dont une aurait déjà dû être acquittée. J’arrive au guichet, tend les feuilles et bien sûr, le guichetier m’annonce que je suis en retard pour la facture du gaz.

    -    Eh oui, mon bon monsieur, on ne peut pas être parfait !  (évidemment, je n’ai pas dit ça comme ça !). Et quelle est donc la conséquence ?
    -    Vous devez allez directement aux bureaux de Metrogas. Les adresses sont au verso de la facture !
    -    Ah d’accord merci.

     


    Je paie donc mes deux autres factures et m’en vais. Pour la petite histoire, quasiment aucune facture n’est à notre nom et je soupçonne que ceci soit une pratique (un laisser-aller) courante ! Dans notre cas, la seule facture à notre nom est celle d’internet, car nous avons installé la ligne. Sinon, nos autres factures sont au nom de Cledia M, Smith E DE et Monti M (peut-être que l’un d’eux vivait dans l’appart en 1936 ! Cledia est l’ancienne propriétaire et elle était là depuis plus d’une dizaine d’années).

    Quand un nouveau locataire/ propriétaire emménage, il reçoit en effet automatiquement les factures (il sait que c’est la sienne grâce au numéro de l’appartement mentionné dans l’adresse). Et tant que les factures sont réglées, après tout peu importe l’identité du titulaire du service !! La nonchalance argentine :-)

    Bref, de mon côté, je regarde donc où je dois aller, identifie un bureau de Metrogas à environ 30 minutes à pied et m’y rends. Evidemment, il y a foule ! Je me retrouve donc à faire la queue au milieu des "vilains", ceux qui ne paient pas leur facture dans les temps. Au début, je me dis que je vais sûrement écoper d’une sorte d’amende et que ceci explique le règlement directement dans les bureaux de Metrogas. Mais point du tout. Je paie le montant indiqué sur la facture.

    Je raconte un peu intriguée l’histoire à Manu, qui me dit « Ah oui, ce doit être une sorte de punition, pour te faire comprendre qu’il ne faut pas recommencer ». Le fameux châtiment de la perte de temps…

    En tout cas, pendant tout ce temps que j’ai passé à faire la queue, j’ai pu lire avec attention une affiche de Metrogas, qui indiquait tous les moyens de paiement à destination des usagers. On peut ainsi régler par virement, par carte bancaire, via un site internet dédié,  et évidemment via les agences rapipago, etc. ou encore dans les banques.

    Alors pourquoi, pourquoi donc les Argentins s’obstinent-ils à aller régler en cash tous les mois dans un bureau où il faut faire la queue ???


    Mmmm…. Encore une fois, le syndrome de la défiance à l’égard du système bancaire !
    Il est bien préférable d’avoir son cash avec soi, plutôt que de le confier à ses monstres tentaculaires, qui un jour se réveillent en vous disant que vous avez perdu la moitié de vos économies !
    La crise de 2001 n'est pas prête d'être oubliée.



  • Montrez-moi l’inventeur du platane…

    Que je lui dise ce que j’en pense !

    DSCN8472.JPGMonsieur ou madame l’inventeur du platane, ah ça, vous devez être fier d’avoir créé cet arbre élancé, solide et d’une certaine élégance, dont le tronc bien droit fait de si belles allées.

    Mais pourquoi vous-a-t-il fallu lui donner ces millions de pollens qui chaque jour se déversent dans MON appartement ! Je n’avais pas besoin de ce tapis, mon parquet me convenait parfaitement ! Bien sûr, je dis tapis pour rester polie, car si je n’écoutais que mes tripes, je parlerai d’abominable poussière, d’innommables saletés !


    Et qu’en est-il de mon appareil respiratoire ? Hein ? Y avez-vous pensé ? Irrité, malmené par ces résidus volants, il éructe, s’enflamme, mes yeux ressemblent aux fontaines de Versailles et mon nez aux chutes d’Iguazu !


    Monsieur ou madame l’inventeur du platane, j’exige donc une réponse ! Je veux une raison raisonnable à cet enfer que vous provoquez !

     


    Question subsidiaire aux services « Parcs et végétation publique » de Buenos Aires : ne vous aurait-il pas semblé plus convenable de planter sur les trottoirs de jolis petits arbres inoffensifs, plutôt que ces platanes, ici tout engoncés, qui auraient rêvé de s’épanouir sur de vertes pelouses ?!


    DSCN8474.JPG

  • Argentine, le plein d’émotions !


    Visiter l’Argentine sans dérapage, sans contre-temps, aurait tellement moins de charme.

    saint-christophe.jpgComme il n’était pas juste qu’Ariane soit la seule à profiter de ces petits plaisirs qui pimentent le voyage, Saint-Christophe (il faut bien un responsable !) a mis son nez dans l’itinéraire de Sophie. Si vous avez bien suivi, aux dernières nouvelles, Sophie n’avait pu avoir son vol prévu pour Trelew, et avait dû attendre le prochain. Elle y est bien arrivée. Mais sans sa valise, que Saint-Christophe a laissée à El Calafate….

    Et ceci 4 jours durant, car Eole, un autre ami de la partie, a décidé de re-répandre un peu partout les cendres de Puyehue sur la Patagonie, empêchant tout vol d’avoir lieu entre El Calafate et Trelew, et entre Trelew et Buenos Aires. Sophie pour son retour vers la capitale a donc pu découvrir les charmes du voyage longue durée en bus ; 17h, oui, mais avec champagne !

    En plus, arrivée à son hôtel à Buenos Aires, tadam !!! La valise était là ! Merci qui ? Saint-Christophe ? euh disons plutôt merci à la persévérance de Sophie qui s’est montrée convaincante avec Aerolineas Argentinas et tous les aéroports par lesquels elle est passée ;-) - El Calafate, Trelew et l'Aeroparque !

     
    Au final, nous nous sommes donc retrouvées vendredi midi, dans la chaleur caniculaire de Buenos Aires, qui nous a obligées le soir à nous poser à une terrasse de Puerto Madero pour siroter une bière (merci Saint-Christophe d’avoir convoqué Râ :-)


    DSCN8430.JPGDSCN8424.JPGEnfin, hier soir, dernière journée pour Sophie qu’était venue retrouver une amie brésilienne de Sao Paulo. Après un très virevoltant show de tango au Centro Cultural Borges (que je recommande particulièrement), nous sommes allées nous sustenter à une terrasse de Palermo, une dernière bonne entrecôte, et pour saisir un peu de l’ambiance de la nuit porteña, nous avons fini au Godoy (Paraguay 4905), un bar-boîte dans une ancienne usine, plus branché tu meurs ! Comme nous étions assises au comptoir devant le barman, nous avons été obligées de commander un cocktail. Pffff….


    Sur la piste de danse, nous nous sommes déhanchées, puis une bise, une main agitée, et au loin le taxi qui s’éloigne. A très bientôt Sophie!

  • Excursion à Colonia del Sacramento : la traversée du fleuve

    devant le rio de la plata.JPGPour aller en Uruguay, ça n’est pas bien compliqué, le pays est juste en face de Buenos Aires, de l’autre côté du Rio de la Plata. Là juste en face. Enfin, n’allez pas imaginer que la côte uruguayenne est visible à vue d’œil depuis les rives porteñas, ni qu’elle peut s’atteindre grâce à un pont élancé entre les deux territoires !

    Entre Buenos Aires et Colonia del Sacramento, charmante ville coloniale uruguayenne, il y a excusez du peu une largeur de fleuve de 50 kms ! En Amérique du Sud, on ne rigole pas avec les proportions. Tout doit être démesuré !

     

     


    rue de colonia.JPGEnfin, quand on pose son pied à Colonia, alors que l’on arrive de la capitale argentine, bouillonnante, bruyante, désordonnée, on est tout de suite surpris par la douceur provinciale qui règne ici ! Colonia del Sacramento a été fondée par les Portugais en 1680, et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1995,  pour son caractère colonial typique.

    Avec Ariane, dont c’est la dernière journée outre-atlantique, nous déambulons sous un soleil de plomb, sur les rues pavées, au milieu des bougainvillées, des maisons coloniales colorées ; le chant des oiseaux  est le bruit le plus assourdissant, les palmiers triomphent et au bord du fleuve, les seibos éclatent rouge vif.  Oisiveté, c’est un appel à l’oisiveté. S’asseoir dans l’herbe ou les pieds dans l’eau (bon, nous ignorons courageusement sa teinte marronâtre !) et tendre le visage au soleil. Il n’y a parfois rien de plus doux que l’absence de palpitations.


    DSCN8359.JPG
    Un peu avant 16h nous nous dirigeons vers le port, où l’enregistrement se fait 1H avant le départ du bateau. Eh bien, c’est écrit, le voyage d’Ariane ne pouvait vraiment pas être tranquille ! Quand nous nous approchons du guichet, l’employé de Colonia Express nous hèle, en nous disant que le bateau est sur le point de partir !

    -    Mais comment ça ?  Il n’est que 4h !
    -    Et l’heure urugayenne alors ??!
    -    …..Euh…. l’heure quoi ?

    On ne discute pas plus, il nous tamponne nos passeports, nous courons comme des dératées, et sautons juste à temps dans le bateau qui s’éloigne bientôt des côtes de Colonia. Ah la bonne blague ! ll y avait donc un décalage horaire, dont nous ne nous sommes jamais aperçues ! Au moins, nous avons profité jusqu’au dernier moment de notre journée urugayenne !

    (Ah évidemment, les aventures ne se sont pas terminées là. Arrivées à Buenos Aires nous avons pris un bus pour rentrer chez moi. Devinez quoi ? Le bus a eu un accident ! On est rentré dans une voiture sur l’avenida 9 de Julio ; rien de grave, mais du grabuge quand même, police, déclarations, petit doigt cassé –pas l’un des nôtres !- mais pendant ce temps-là, tout le monde est resté tranquillement dans le bus à attendre que l’horizon se dégage !
    Et pour finir en beauté le séjour d’Ariane, un succulent dîner dans un petit resto sans prétention, l’Efimero Festin… C’est bon, je crois qu’Ariane, avec tout ce que tu as vécu ici, tu peux revenir sans crainte ! Tu connais désormais tout des argentineries :-)

     

    >>Pour voir les photos de notre balade à Colonia, cliquez !...