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Ventana abierta, open world - Page 56

  • Cartagène des Indes et Parc Tayrona, quelques photos!

    J'ai été en Colombie si bien accueillie, à Bogota, puis à Bucaramanga, que j'ai fortement négligé mon blog et le téléchargement des photos !

    Voici un petit rattrappage avec des photos de la sublime Cartagène des Indes et du non moins épatant Parc Tayrona !

    Quand j'aurai un peu de temps, j'essaierai de vous faire découvrir en photo Bogota (La Candelaria, la Place d'Armes, la place Bolivar), Bucaramanga, Giron, et le canyon de Chicamocha !

     

    edit décembre 2011 : oops, ça fait déjà deux ans et je n'ai pas encore mis les photos. J'essaierai derattrapper ça dans les semaines à venir ! Et comme un nouveau voyage à Colombie pourrait se profiler... vous pourriez même avoir des clichés flambant neufs :-)

  • Noms composés

    Bogota-Paradoxe. Des hommes-méduses-téléphones qui vendent des minutes dans la rue, des chevaux collecteurs de cartons, de métaux, tout ce que la rue laisse sur son coté, des rues vertes-dorées, le ciel bleu, la fraicheur de la nuit, 2600 mètres c'est une certaine altitude, la Candelaria colorée et pavée et des etres etranges qui sortent des toits parfois sans tete, les balcons coloniaux dont on ne se lasse pas, trafic chaotique, des slaloms en tous genres, klaxons!, les Colombiens-ces-gens-chaleureux-que-j'aime, de la musique -salsa!- et des serenata avant les mariages, histoire de dire a la mariee que ca y est on range des voitures (Ah Colombien-casanova-seducteur-impenitent!!!), ex-Nouvelle Grenade, les mendiants peuplent les rues de ta capitale et dorment sur les trottoirs, pays d'or et d'émeraudes, la jeunesse dorée en joie dans la zone T, allégresse! la nuit vibrante, c'est bientot Navidad, encore une fois, tout est illuminé.


    Bucaramanga, j'aime ce nom qui chante, ce nom fruité, ce nom aux promesses de journées enfiévrées. Bucaramanga-chevere! Bonjour Santander! de Ruitoque à la calle 62, on m'accueille comme une princesse, les bras grands ouverts, comme à Bogota! Doux tropiques, je déguste tout ce qu'offre le soleil, lulo, mango, pitaya, maracuja... L'air est rempli d'odeurs de palmiers, je ne vois que du vert, je ne vois que de l'espoir! Bucaramanga-l'Amérique, le puissant voisin du Nord a jusqu'ici une forte influence, société de consommation, sociétés de sécurité...Bucaramanga-la Colombienne, envers et contre tout une ame du sud, une ame du soleil, la nuit entière a danser le vallenato, se rafraichir avec l'Aquila, et a l'occasion grignoter une fourmi! 7 décembre au soir, les Velitas, des bougies à tous les coins de rue, 1000 voeux qui s'échappent vers le ciel, 8 décembre, Immaculée Conception, Bucaramanga comme toute la Colombie, religieuse, la Vierge bien près de ton coeur.

     

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    Cartagène, indienne ? non! Cartagène-Caraibe! Corps sculptés qui dansent au son du djembé, Cartagène sensuelle, tes rues resplendissantes dans la lueur vespérale, toutes ces couleurs et la chaleur qui fait ruisseler les corps, enfin un plan non-carré!, Cartagène-forteresses, qui se souvient encore de tous les pirates ?, il y a du en avoir des trésors à ton port pour construire cette ville-joyau, jaune, bleu, vert, rouge, rose!, je marcherai sous les Arcades des Dulce, et pourquoi pas une prière a San Domingo, une église si peu baroque et si touchante, j'irai dormir au Couvent Santa Clara, dans une cellule très dorée... j'écouterai à une heure non mécanique les vagues qui doucement se brisent sur les rochers, bien douces, bien douces.



    Merci Sandra et Rodrigo, merci aux familles de Carlos et d'Eli :-)

     

     

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  • Ode à la Bolivienne

    Femme, un dieu t'a certainement pétrie.

    De la terre de l'Illimani , de l'eau du Titicaca,
    De l'air de l'Altiplano, du feu du dieu-meme,
    Tu es née
    La peau ocre, la peau cuivre, la peau cuir,
    Ton immense chevelure noire qui pour ne pas
    Se répandre et aveugler les hommes,
    Se tresse jour après jours et se glisse
    Dans un tablier.

    Tu n'es pas toujours de celles qui sourient,
    La terre est très aride, femme-éléments,
    Tu te bats contre eux ou tu les domptes
    Dans tes tentatives lourdes et difficiles,
    Et puis tu en as vu mourir autour de toi
    Bien des gens. Il n'y a pas de quoi rire.

    Pourtant tu as recours à toutes les couleurs
    De l'arc-en-ciel pour envelopper les fardeaux,
    Les cadeaux de ton dos, chantes-tu silencieuse
    Un hymne au ciel ?


    Tu transformes tes enfants en balluchon au chaud,
    Des tetes brunes qui surgissent, éclats imprévisibles.

    Tes pieds sont considérables. Tes pieds sont tout abimés.
    Ils tracent ta douleur nomade.

    Tu ne dis jamais rien, courbée mais non rompue,
    Tu es la femme sans fin.

     

  • Bolivie, du Salar d'Uyuni au lac Titica : clichés prêtés !

    Si la Bolivie me laissera le douloureux souvenir du vol de mon appareil photo, j'en garderai aussi et surtout les images des paysages éblouissants du Salar d'Uyuni, la plus grande étendue de sel au monde, des lagunes turquoise, émeraude, où viennent se baigner les flamands roses, les sages volcans qui s'illuminent sous le froid soleil, mais aussi Sucre, charmante ville coloniale dont on oublie que c'est une capitale, les promenades dans La Paz, cité d'altitude qui au loin donne l'impression d'être une construction en lego, et bien sûr de l'Ile du Soleil sur le lac Titicaca... J'ai senti la présence lumineuse des Incas !

    Grâce à Daphné qui m'a transmis quelques-unes de ses photos, je peux vous refaire vivre la Bolivie à travers quelques clichés.