Visiter l’Argentine sans dérapage, sans contre-temps, aurait tellement moins de charme.
Comme il n’était pas juste qu’Ariane soit la seule à profiter de ces petits plaisirs qui pimentent le voyage, Saint-Christophe (il faut bien un responsable !) a mis son nez dans l’itinéraire de Sophie. Si vous avez bien suivi, aux dernières nouvelles, Sophie n’avait pu avoir son vol prévu pour Trelew, et avait dû attendre le prochain. Elle y est bien arrivée. Mais sans sa valise, que Saint-Christophe a laissée à El Calafate….
Et ceci 4 jours durant, car Eole, un autre ami de la partie, a décidé de re-répandre un peu partout les cendres de Puyehue sur la Patagonie, empêchant tout vol d’avoir lieu entre El Calafate et Trelew, et entre Trelew et Buenos Aires. Sophie pour son retour vers la capitale a donc pu découvrir les charmes du voyage longue durée en bus ; 17h, oui, mais avec champagne !
En plus, arrivée à son hôtel à Buenos Aires, tadam !!! La valise était là ! Merci qui ? Saint-Christophe ? euh disons plutôt merci à la persévérance de Sophie qui s’est montrée convaincante avec Aerolineas Argentinas et tous les aéroports par lesquels elle est passée ;-) - El Calafate, Trelew et l'Aeroparque !
Au final, nous nous sommes donc retrouvées vendredi midi, dans la chaleur caniculaire de Buenos Aires, qui nous a obligées le soir à nous poser à une terrasse de Puerto Madero pour siroter une bière (merci Saint-Christophe d’avoir convoqué Râ :-)
Enfin, hier soir, dernière journée pour Sophie qu’était venue retrouver une amie brésilienne de Sao Paulo. Après un très virevoltant show de tango au Centro Cultural Borges (que je recommande particulièrement), nous sommes allées nous sustenter à une terrasse de Palermo, une dernière bonne entrecôte, et pour saisir un peu de l’ambiance de la nuit porteña, nous avons fini au Godoy (Paraguay 4905), un bar-boîte dans une ancienne usine, plus branché tu meurs ! Comme nous étions assises au comptoir devant le barman, nous avons été obligées de commander un cocktail. Pffff….
Sur la piste de danse, nous nous sommes déhanchées, puis une bise, une main agitée, et au loin le taxi qui s’éloigne. A très bientôt Sophie!