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Une vie porteña - Page 11

  • Pas très efficace la pachamama...

    Bon, ça faisait 2 ans qu'elle était là, petit porte-bonheur discret au fond d'un porte-monnaie. Il faut croire qu'elle avait atteint l'âge de la retraite, car hier, elle n'a rien fait lorsqu'un voleur a emporté mon sac....


    Adieu clés, téléphone et petites économies amassées avec sueur dégoulinante !
    Adieu les photos que j'avais faites avec le téléphone,
    Adieu "Chroniques de la haine ordinaire" de Desproges (zut alors, ce livre me faisait bien marrer !!)
    Adieu machins et trucs entassés dans le sac en attendant le jour où ils serviraient...
    Adieu mon sac, je t'aimais bien !

    bah rien de dramatique, mais quand même, je ne suis pas contente.
    Maintenant que j'ai eu mon coup de malchance, est-ce que vous croyez que si je joue au loto demain, y'a moyen que je gagne ?

  • N°5 de Chamele...

    Clin d'oeil du quartier chinois de Buenos Aires !

    Entre le N°5 & COOC, je me sens définitivement Chamele :-)

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  • Nouvel An chinois à Buenos Aires

    Nous pensions voir des énormes dragons mus par des dizaines de pattes sans tronc, nous avons vu des magasins remplis à ras bord ! Le quartier chinois de Buenos Aires, situé à Belgrano, le long de la voie ferrée qui traverse la rue Juramento, s’était tout de même paré de milliers de lampions rouges qui se balançaient au gré des vents dans la chaleur torride de cet après-midi d’été.

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    Mais pour le côté festif et processionnel, soit nous nous sommes trompés d’heure, soit il n’était guère présent ! Sur deux podiums toutefois se succédaient des petites démonstrations d’arts martiaux et de musique (le groupe qu’on a vu était d’ailleurs coréen, à croire qu’il est difficile de trouver un groupe de musique traditionnelle chinoise à Buenos Aires).

    Du coup, nous avons fait comme tout le monde, nous avons dévalisé les boutiques et supermarchés chinois : jus de lychee, bonbons au miel, porte-baguettes, diffuseur d’encens en forme d’éléphant, Sushis (saumon fumé, philadelphia, mangue et avocat, mmmm !) et fortune cookie !

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     A la nuit tombée, les rues du quartier chinois ne désemplissaient pas ; enfin, la chaleur était plus supportable ; on courrait vite pour sauter dans un bus de la ligne 15, par bonheur climatisé, et 40 minutes plus tard, une dégustation bien méritée des petits sushis chinois !

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    Quant au fortune cookie, il a dit ça : « tu voyageras en de nombreux endroits ».

    C’est pas faux, je commence dans moins d’un mois en Colombie ;-)

    Ca alors est-ce qu’un petit bout de papier dans un gâteau serait en mesure de vraiment prédire mon avenir ? 

  • Breakfast + lunch = ??

    Après une semaine quasi-entière à lire et écrire sur les parquets et sols stratifiés (je suis dans une sorte de phase de conversion… je me transforme en bricoleuse !), j’avais décidé en ce joli dimanche de m’accorder un petit luxe.

    Laissant mon homme avec Morphée (qu’il préfère désormais de jour plutôt que de nuit !), je partais avec un ami sacrifier à cette bonne vieille tradition parisienne, que j’avais jusqu’à présent délaissée sur les terres porteñas : le brunch !

    Sur internet, je découvrais l’adresse parfaite, la perle rare : la Malvon confiteria.

    Au cœur de Villa Crespo, à distance raisonnable de mon appart, un vrai lieu d’exception pour se délasser le dimanche midi, autour d’un plat d’œufs brouillés au saumon ou de côtelettes caramélisés.  Une maison « à l’ancienne » à la déco raffinée, avec un joli patio pour se croire loin de la foule, une cheminée, une belle verrière et un parquet (ou un stratifié ?!) où laisser ses pieds de longues heures !

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    Ah bruncher… il n’y a rien de tel pour se laisser glisser dans la torpeur d’un dimanche ensoleillé !


    … sur le chemin, rencontre étrange avec des baigneurs et des télé-tubbies en rang d’oignon sur un toit, au-dessus de Bart Simpson, visiblement effrayé.

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  • Buenos Aires abstraction

    Ce jour-là, il faisait moche.

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    C’était un jour de deuil, car on venait d’apprendre que Louis Vuitton était mort.

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    Certains riaient, d’autres pleuraient, tout dépendait de l’attachement qu’on portait à son sac.

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    Dans les rues, y’avait pas foule,

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    Mais l’homme-pieuvre était de sortie.

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    Les rails attendaient le train,

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    Les balcons attendaient de la visite,

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    Et un gars me fixait lourdement.

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    Il y avait une ambiance de bois aggloméré

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    Et de colonnes grecques.

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    Et puis soudain j’ai compris.
    Jacques était parti. Il avait juste laissé une chaussure et des vieux cadres derrière lui.

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    Alors je suis montée sur ma terrasse et j’ai regardé la lune.

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