UA-113291451-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Une éclaircie dans la tempête

    DSCN0098.JPGProfitant hier d’un magnifique ciel bleu, nous avions décidé de prendre le train pour aller à Lujan, une ville située à environ 1h de Buenos Aires et connue pour sa cathédrale et sa vierge.

     

    Pas de chance… il n’y avait pas de train ! (peut-être en raison de l’accident –encore un !- qui s’était produit la veille, entre un train et un bus). Cherchant que faire pour nous dépayser un tant soit peu, nous avons finalement décidé d’aller à Vicente Lopez, une localité appartenant au Grand Buenos Aires, située le long du Rio de la Plata.

     

    Il ne faut pas imaginer qu’il y ait là des plages aménagées (le niveau de pollution du fleuve est tel que c’est bien sûr impensable), mais il y a de vastes pelouses où se pressent les foules, lorsque le soleil est généreux. Et on ferme les yeux sur toutes les ordures qui envahissent la proximité immédiate du fleuve.

    DSCN0074.JPG

    Au loin sur le Rio de la Plata, vogue une multitude de petits bateaux à voile. On marche deux longues heures sous les rayons du soleil, avant de repartir à pied vers Capital Federal (Vicente Lopez est la continuité de la ville, la séparation entre Buenos Aires et sa « province »est purement théorique.)

    A la nuit tombée, nous arrivons au quartier chinois, tout aussi fréquenté que les abords du fleuve. Nous achetons des sushis  pour une fin de soirée en toute tranquillité.

    DSCN0116.JPG

    Les autres photos de ce jour ensoleillé

     

  • Buenos Aires et ses effondrements...

    Voilà 15 jours qu’il pleut. Qu’il pleut pour de vrai. Des seaux, des cordes, des chiens et des chats, des hallebardes. Bref, ça mouille sévère… Et quand à Buenos Aires, le climat se fait aussi désagréable, les conséquences sont bien connues : inondations à répétition et risques certains pour les bâtiments.

    Ce matin, comme chaque samedi, j’allais donner un cours de français à mon élève du quartier de Palermo. M’apprêtant à emprunter la rue Sinclair, j’aperçois vite des camions « urgence » en bloquant l’accès et des barrières sur les trottoirs. Je décide de passer malgré tout et commence à voir quelques mètres plus loin un spectacle un peu étrange. Les façades de contreplaqué qui cachaient à la vue la construction d’un nouvel immeuble de grande taille semblent avoir été englouties par la terre ; à y regarder de près, je vois que le trottoir s’en est allé avec, ainsi qu’un bout de la chaussée !

    effondrement Sinclair Buenos Aires.jpg©photo : infonews

    Bientôt, un policier vient à ma hauteur en me demandant si j’habite l’un des immeubles alentour, ce à quoi je lui réponds que je dois juste me répondre à l’immeuble du coin de la rue. « Non, vous ne passez pas. Vous devez faire le tour ; et je vous conseille d’appeler là où vous devez aller, car nous avons fait évacuer des immeubles. L’effondrement a entraîné la rupture d’une conduite de gaz ».

    Ah ben rien que ça ! J’appelle Gustavo, non, tout va bien, il est chez lui. Je fais le tour du pâté de maison, de l’autre côté de la rue Sinclair sont rassemblées de nombreuses équipes de télévision (la télé argentine est très friande de ce types d’info « sensationnelle » ; elle peut diffuser des heures durant les images du même tronçon de rue). Nous en rigolons…

    Hier, toujours en raison des fortes pluies, un auvent s’est écroulé dans le centre et a tué un passant.

    Ainsi va la vie, il pleut, tu meurs.

     

     

     

  • Je vous présente Gatita !

    gatita3.JPGElle n'a pas encore un nom officiel, alors appelons-la Gatita... C'est une petite boule de poils noirs et blancs d'à peine 4 mois.

    Dimanche dernier, nous nous promenions avec Manu et Rita, la chienne de la famille. Soudain, nous passons devant l'église San Patricio, connue pour ses 5 « martyrs » de l'époque de la dictature, et voyons dans le jardin attenant, une petite chose recroquevillée.

    Je m'approche avec Rita. Le chaton se redresse en faisant le dos rond. Il n'a pas l'air bien en point. Nous le laissons et repartons, un peu tristes de voir cette petite tête guère vaillante.

    Lorsque nous rentrons chez les parents de Manu, ceux-ci nous disent, alors que nous n'avions pas mentionné cette rencontre, qu'ils souhaitent adopter un chat. « Ah m'exclamé-je ! Nous avons ce qu'il vous faut ! Il y a un petit chat qui paraît abandonné dans le jardin de San Patricio ! »gatita.JPG

    Ni une, ni deux, nous partons voir si la boule de poils est toujours là... Et oui ! Elle s'est déplacée d'à peine 1 mètre. Alors que la nuit tombe, elle n'arrête pas de grelotter. Patricia, la mère de Manu, a apporté un peu de lait. Le chat est très méfiant et y trempe quand même le bout des lèvres. On l'attrape sans difficulté, il tremble sans discontinuer. Nous nous sommes renseignés dans l'église pour savoir s'il n'appartenait à personne et sommes repartis avec !

    ... Une semaine après, quelques passages chez le véto pour lui soigner des petites maladies, le chaton, qui est en fait une minette, court dans tous les sens dans la maison et passe son temps entre nos jambes !

    Ben oui, c'est comme ça, les chats me font craquer ;-)

    gatita2.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    -- Et pour ceux qui veulent savoir ce que fait l'Argentine aux JO, c'est par là ! --

  • Je ne suis officiellement plus touriste !

    Colonia c'est fini.JPG

    Après de longs mois de paperasserie, j'ai obtenu ma résidence temporaire, qui m'autorise à travailler légalement en Argentine :-)

    Et voilà, je n'aurai plus besoin d'aller à Colonia en Uruguay, pour me refaire tamponner mon passeport tous les trimestres. Bon, je dis ça, mais en définitive, c'est surtout en France que j'ai passé mon temps ces derniers mois ;-)

    (La photo c'est à Colonia en octobre dernier... parce qu'ici en ce moment, il fait 5° et il pleut des trombes !)