En voiture sur les petites routes de campagne de Bali, on observe avec delice les scenes de la vie quotidienne que rien ne semble perturber: a 6h du matin, le jogging des ecoliers, 1h plus tard, les memes en uniforme blancs ou marrons, souvent cravates, le sac en bandouliere et en file indienne en route pour l’ecole; les hommes et leur tas de sable et de cailloux directement sur la chaussee qui construisent et renovent des maisons, des temples; les femmes qui s’activent, leur tete souvent tres chargee!; dans le ciel nombre de cerfs-volants souvent papillons comme des signaux de vie, des porte-bonheur ?; et puis avec un peu de chance une animation debordante quand le village se prepare pour une ceremonie.
Justement, nous avons de la chance, en ce moment le calendrier est favorable: des ceremonies de cremation ou de marriage semblent s’organiser aux 4 coins de l’ile. Un chauffeur nous apprend que le 27 aout apparait comme une bonne date (marque dans les etoiles ou dans le calendrier lunaire… ?). Ces ceremonies sont toutes collectives; les femmes preparent les offrandes, les hommes construisent les “chars” tous plus magnifiques les uns que les autres; des vaches (?) rouges et dorees, les yeux exhorbitees comme le barong nous regardent au bord du chemin. C’est incroyable la pregnance des rituels et de la foi, et la force de la communaute dans tous ces villages. Ils n’ont aucun probleme quand des touristes s’arretent pour les photographier; en dehors des enfants qui font les pitres devant nos appareils-photos, je crois que les adultes nous voient a peine. Ils sont dans leur monde, nous dans le notre, le temps que durent les ceremonies et leurs preparatifs au moins, nos existences sont paralleles.
edit 17h55 qui fait pas rire : tres tres vilain chien qui me va priver de ma covoyageuse....