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Ventana abierta, open world - Page 65

  • Les petits riens du quotidien...

     

    En voiture sur les petites routes de campagne de Bali, on observe avec delice les scenes de la vie quotidienne que rien ne semble perturber: a 6h du matin, le jogging des ecoliers, 1h plus tard, les memes en uniforme blancs ou marrons, souvent cravates, le sac en bandouliere et en file indienne en route pour l’ecole; les hommes et leur tas de sable et de cailloux directement sur la chaussee qui construisent et renovent des maisons, des temples; les femmes qui s’activent, leur tete souvent tres chargee!; dans le ciel nombre de cerfs-volants souvent papillons comme des signaux de vie, des porte-bonheur ?; et puis avec un peu de chance une animation debordante quand le village se prepare pour une ceremonie.

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    Justement, nous avons de la chance, en ce moment le calendrier est favorable: des ceremonies de cremation ou de marriage semblent s’organiser aux 4 coins de l’ile. Un chauffeur nous apprend que le 27 aout apparait comme une bonne date (marque dans les etoiles ou dans le calendrier lunaire… ?). Ces ceremonies sont toutes collectives; les femmes preparent les offrandes, les hommes construisent les “chars” tous plus magnifiques les uns que les autres; des vaches (?) rouges et dorees, les yeux exhorbitees comme le barong nous regardent au bord du chemin. C’est incroyable la pregnance des rituels et de la foi, et la force de la communaute dans tous ces villages. Ils n’ont aucun probleme quand des touristes s’arretent pour les photographier; en dehors des enfants qui font les pitres devant nos appareils-photos, je crois que les adultes nous voient a peine. Ils sont dans leur monde, nous dans le notre, le temps que durent les ceremonies et leurs preparatifs au moins, nos existences sont paralleles.

     

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    edit 17h55 qui fait pas rire : tres tres vilain chien qui me va priver de ma covoyageuse....

     

  • Et la lumiere fut

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    La nuit n'a pas vraiment ete bonne dans notre nouvel hotel; j'ai commence par quasiment nous empoisonner avec mon anti-moustiques "zone infestees" ! Comme nous dormons au milieu d'une riziere, je me suis dit qu'il vallait mieux asperger notre moustiquaire, juste avant de nous endormir. Bonjour l'odeur pestilentielle et agressive ! Et quand enfin, l'air fut tout juste respirable pour s'endormir, voila une bande de jeunes Frenchies qui debarquent completement ivres en train de hurler au milieu des bungalows! Je ne l'ai pas encore dit, mais Ubud est un vrai repere de Francais; absolument a tous les coins de rue, resonnent la langue de Racine (pourquoi toujours Moliere?). Les locaux nous confirment que les Francais representent plus de 50% du tourisme a Ubud, contrairement aux plages du Sud ou les Australiens sont rois. Choc des civilisations ;-) Histoire & culture versus Surf & BBQ !

    Et quand le reveil sonne a 5h40, nous extirper du lit releve de la gageure, mais nous pensons que le trekking au Mont Batur en vaut la peine. Il faut dire que nous jouons deja les paresseuses; normalement l'ascension du Mont Batur est recommandee vers 4h30 (depart d'Ubud a 3h) afin de voir le lever du soleil au sommet vers 6h30. De notre cote, a 7h nous sommes a Kintamani, l'une des villes qui domine le lac Batur. La vue est fascinante : les sommets des volcans alentour sont nimbes dans une brume solaire, c'est d'eux que semble irradier la lumiere, et a leur pied un ocean de nuages-cotons inondant la vallee. Immobiles et mouvants.

    Une fois l'hypnose passee, nous poursuivons notre route jusqu'au village en contrebas, ou nous attend notre guide pour l'ascension. Seuls les hbaitants de la region du Batur sont habilites a emmener les touristes au sommet; il n'est pas d'usage de s'y rendre par soi-meme. Les presentations sont faites, il s'appelle Wayan, nous partons. Le soleil monte vite, plus vite que nous sur ce terrain accidente, nous traversons quelques coulees de lave anciennes; sur ces chemins escarpes, les jambes travaillent serieusement, tres vite, il a beau n'etre que 8h30, nous sommes en sueur! Apres 2h d'ascension, le cratere du volcan se profile enfin, nous avons une vue imprenable sur le cirque: mont Abang au 1er plan, Agung, au second et beaucoup plus loin de l'autre cote de la mer, un double sommet fend une ligne de nuages: c'est le Rinjani de Lombok. Nous sommes seuls, aucun autre touriste. Nous prenons un cafe et le temps de discuter avec Wayan; il est vraiment intelligent et comme tous les Balinais, il adore rire. On passe notre temps a raconter des blagues!

     

    Comme je n'ai cesse de me plaindre dans la montee, mon coeur, mes jambes, on ne se refait pas ;-), Wayan se lance dans un massage... bras-dos-visage... les filles, soyez jalouse, c'etait hors-norme ;-)) De quoi me retaper completement pour la descente et le reste de la journee passee dans les villages organisant de tres festives ceremonies de cremation! Je mets des photos dans l'album Bali 2009. A bientot !!

     

  • Ubud, l'autre Bali

    Il y a a Ubud la veritable magie d'un lieu: des rizieres en cascade qui surplombent des gorges luxuriantes ou cocotiers et bananiers etendent leurs palmes, une architecture d'un raffinement exquis et la douceur de vivre un peu a l'ecart du centre, quand le soleil donne aux paysages une douceur verte, rose et doree. Et il y a les Balinais qui vous sourient avec une vraie chaleur et qui sont toujours prets a vous tendre la main.

    S'asseoir, respirer, contempler.

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  • Bali Circus

    Il fallait que je revienne sur cette histoire de singes...

    Prenez un temple sacre, de preference le plus sacre d'entre tous. Dans notre cas Uluwatu. Autour prevoyez un grand parking payant, bon nombre de snacks et de buvettes, facon parc d'attraction. Bien sur, faites payer l'entree du temple, meme un prix modique. Donnez a vos hotes de quoi s'habiller convenablement, pour qu'ils realisent l'essence sacre du lieu (une ceinture, un sarong), et puis doucememt les lacher dans la fosse aux singes... Pour ces derniers, soit vous etes chanceux et ils vivaient deja la. Sinon n'hesitez pas a les introduire. Vos hotes aiment les singes ! A peine engages dans l'allee qui mene au temple, ils ne cessent de les photographier et de s'extasier devant leurs charmantes mimiques. Comme il fait beau, vos hotes portent des lunettes de soleil et peut-etre un foulard sur la tete; comme ils cherchent a comprendre, il y a fort a parier qu'ils ont un guide dans les mains; et tout naturellement comme le site est grandiose, ils ont un appareil photo.

    C'est ici que commence vraiment le numero de cirque. Dressez vos singes: apprenez leur a attraper des objets et recompensez les en leur donnant des cacahuetes. Generalement a ce moment, les singes lachent l'objet attrape que vous pouvez tranquillement recuperer. Numero mis en situation; Uluwatu, des cerntaines de touristes se pressent pour admirer le temple (et ses singes?). Tout autour du site, postez-vous non loin des singes; vous ressemblez a des gardiens du temple (vous l'etes?)> Bientot vos singes attrappent tout ce qui est subtilisable : lunettes, appareils photos, livres.. Vos hotes sont surpris et desarnes. Tendez a vos animaux leur recompense-cacahuete, emparez-vous des objets et tendez-les delicatement a vos hotes, en exigeant un geste de gratitude.

    Et ben, ca, si c'est pas du vol organise...

    Addendum: le site d'Uluwatu est a couper le souffle. Il faut absolument s'eloigner du sanctuaire en longeant la falaise pour que le lieu regagne sa splendeur egaree dans le cirque...

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  • We found paradise !

    Ce matin, nous avons quitte Kuta pour rejoindre Jimbaran, ou nous  avions reserve une nuit a l'Udayana Eco Lodge. La performance de Laure  a deja ete de maitriser parfaitement et notre Suzuki, et la conduite a  gauche, et les routes peu carrossables, et la circulation chaotique !!
    En fait, Bali n'est pas fait pour les voitures, c'est vraiment le  royaume des scooters; ils deboulent de partout avec 1 a 4 passagers,  se faufilent sans mot dire, et le tout sans casque bien sur, pour quoi  faire ? (tiens, le crapaud qui chante depuis une heure vient de se  taire... 10 secondes!).

    Bon apres, ca s'est gate, je ne dirais pas la faute au copilote,  quoique pas brillant celui-la!!, mais plutot a l'absence d'affichage  vraiment correct et a l'extreme secret regnant autour de l'adresse de  l'hotel et a sa tres apparente discretion, personne dans la rue n'ayant jamais entendu parler de lui. Mais comme l'indique le titre de la note, cette histoire a bien fini  !

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    Nous sommes finalement arrivees au sommet d'une colline, au bout  d'un chemin un peu defonce, devant quelques jolies batisses au milieu  des arbres et des bougainvillees. Et la, des gens charmants, une  chambre avec un lit grand comme mes 2 jambes mises bout a bout, une  belle moustiquaire facon baldaquin, une douche exterieure pavee  donnant sur les palmiers, et surtout le luxe-le calme- la volupte...

    En contrebas, surplombant la colline et donnant une vue imprenable sur  la baie de Jimbaran, une piscine a debordement autour de laquelle  viennent fleurir des lotus. D'immenses papillons bleus vivent la et  des oiseaux, pleins d'oiseaux, qu'il nous reste a decouvrir.

    Nous plongeons une tete pour nous remettre de la route, a peine un cil  dans l'eau et la sueur est oubliee.

    Dans l'apres-midi, nous partons pour Dreamland et Uluwatu, deux sanctuaires a leur maniere : le premier pour les surfeurs chevronnes, le second pour les hindouistes. D'un cote des vagues monstres et traitresses (a cause des recifs coraliens), de l'autre un site a couper le souffle au beau milieu d'une immense arnaque organisee orchestree a l'aide de singes plus que chenapans... et surtout bien dresses ! J'en parlerai peut-etre une autre fois!

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