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Ventana abierta, open world - Page 34

  • Buenos Aires et ses effondrements...

    Voilà 15 jours qu’il pleut. Qu’il pleut pour de vrai. Des seaux, des cordes, des chiens et des chats, des hallebardes. Bref, ça mouille sévère… Et quand à Buenos Aires, le climat se fait aussi désagréable, les conséquences sont bien connues : inondations à répétition et risques certains pour les bâtiments.

    Ce matin, comme chaque samedi, j’allais donner un cours de français à mon élève du quartier de Palermo. M’apprêtant à emprunter la rue Sinclair, j’aperçois vite des camions « urgence » en bloquant l’accès et des barrières sur les trottoirs. Je décide de passer malgré tout et commence à voir quelques mètres plus loin un spectacle un peu étrange. Les façades de contreplaqué qui cachaient à la vue la construction d’un nouvel immeuble de grande taille semblent avoir été englouties par la terre ; à y regarder de près, je vois que le trottoir s’en est allé avec, ainsi qu’un bout de la chaussée !

    effondrement Sinclair Buenos Aires.jpg©photo : infonews

    Bientôt, un policier vient à ma hauteur en me demandant si j’habite l’un des immeubles alentour, ce à quoi je lui réponds que je dois juste me répondre à l’immeuble du coin de la rue. « Non, vous ne passez pas. Vous devez faire le tour ; et je vous conseille d’appeler là où vous devez aller, car nous avons fait évacuer des immeubles. L’effondrement a entraîné la rupture d’une conduite de gaz ».

    Ah ben rien que ça ! J’appelle Gustavo, non, tout va bien, il est chez lui. Je fais le tour du pâté de maison, de l’autre côté de la rue Sinclair sont rassemblées de nombreuses équipes de télévision (la télé argentine est très friande de ce types d’info « sensationnelle » ; elle peut diffuser des heures durant les images du même tronçon de rue). Nous en rigolons…

    Hier, toujours en raison des fortes pluies, un auvent s’est écroulé dans le centre et a tué un passant.

    Ainsi va la vie, il pleut, tu meurs.

     

     

     

  • Je vous présente Gatita !

    gatita3.JPGElle n'a pas encore un nom officiel, alors appelons-la Gatita... C'est une petite boule de poils noirs et blancs d'à peine 4 mois.

    Dimanche dernier, nous nous promenions avec Manu et Rita, la chienne de la famille. Soudain, nous passons devant l'église San Patricio, connue pour ses 5 « martyrs » de l'époque de la dictature, et voyons dans le jardin attenant, une petite chose recroquevillée.

    Je m'approche avec Rita. Le chaton se redresse en faisant le dos rond. Il n'a pas l'air bien en point. Nous le laissons et repartons, un peu tristes de voir cette petite tête guère vaillante.

    Lorsque nous rentrons chez les parents de Manu, ceux-ci nous disent, alors que nous n'avions pas mentionné cette rencontre, qu'ils souhaitent adopter un chat. « Ah m'exclamé-je ! Nous avons ce qu'il vous faut ! Il y a un petit chat qui paraît abandonné dans le jardin de San Patricio ! »gatita.JPG

    Ni une, ni deux, nous partons voir si la boule de poils est toujours là... Et oui ! Elle s'est déplacée d'à peine 1 mètre. Alors que la nuit tombe, elle n'arrête pas de grelotter. Patricia, la mère de Manu, a apporté un peu de lait. Le chat est très méfiant et y trempe quand même le bout des lèvres. On l'attrape sans difficulté, il tremble sans discontinuer. Nous nous sommes renseignés dans l'église pour savoir s'il n'appartenait à personne et sommes repartis avec !

    ... Une semaine après, quelques passages chez le véto pour lui soigner des petites maladies, le chaton, qui est en fait une minette, court dans tous les sens dans la maison et passe son temps entre nos jambes !

    Ben oui, c'est comme ça, les chats me font craquer ;-)

    gatita2.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    -- Et pour ceux qui veulent savoir ce que fait l'Argentine aux JO, c'est par là ! --

  • Je ne suis officiellement plus touriste !

    Colonia c'est fini.JPG

    Après de longs mois de paperasserie, j'ai obtenu ma résidence temporaire, qui m'autorise à travailler légalement en Argentine :-)

    Et voilà, je n'aurai plus besoin d'aller à Colonia en Uruguay, pour me refaire tamponner mon passeport tous les trimestres. Bon, je dis ça, mais en définitive, c'est surtout en France que j'ai passé mon temps ces derniers mois ;-)

    (La photo c'est à Colonia en octobre dernier... parce qu'ici en ce moment, il fait 5° et il pleut des trombes !)

     

  • Coup de chaud sur l'hiver argentin

    Samedi dernier, il faisait 20°, nous en avons profité pour aller flâner à Puerto Madero, le quartier des docks de Buenos Aires. Inauguré par Menem -ce président roi des ridicules qui a fait plonger l'Argentine en 2001- cet ensemble moderne reste un endroit agréable, éloigné des bruits de la ville.
    Rappelez-vous à Noël, j'y avais même croisé des tortues !

    Chemin faisant, nous avons décidé de nous arrêter au musée Amalia Fortabat, ouvert il y a peu. Héritière d'une des plus grandes argentines, propriétaire d'une entreprise de ciment, la dame s'est construit une collection d'oeuvres d'art, essentiellement de peintures, particulièrement intéressante. On peut y voir quelques maîtres européens, Turner, Bruegel, Greuze, des artistes internationaux plus récents tel qu'Andy Wahrol, mais la collection m'a surtout semblé intéressante pour le panorama qu'elle offre sur les artistes argentins du 19e à nos jours.

    La captive - Juan Manuel Blanes.jpg
    La Captive, Juan Manuel Blanes

     

    Nicolas Garcia Uriburu.jpg
    Chutes d'Iguazu, Nicolas Garcia Uriburu


    Et puis comme on avait des jolis chapeaux, on a profité de la balade pour se tirer quelques portraits :-)
    >> Puerto Madero en hiver, les photos

    (j'y ai inclus quelques photos d'avions qui n'ont rien à voir avec le schmilblick)

  • Bonne fête les amis !

    Champagne.jpgEh ben oui, aujourd'hui c'est le "jour des amis", célébré comme chaque année en grandes pompes par des millions d'Argentins. La fête des amis, c'est non seulement l'occasion de se faire des cadeaux, mais aussi de festoyer dignement (mais bon, pour ça, a-t-on vraiment besoin qu'un jour soit érigé en date commune pour tous ?!).

    Enfin, moi je vous le dis, c'est tous les jours que je vous aime, chers amis !

     

    ... Pour reprendre pied avec l'actu argentine, vous pouvez aller voir mes 2 derniers posts sur les Chroniques de Buenos Aires : Starbucks et un peu de culture au programme !