Dernière matinée, plein soleil à Valizas. Nous petit-déjeunons dans le jardin avec Cecilia, l’occasion encore de se raconter 1000 anecdotes, d’échanger sur la vie et tout ce qui s’en suit. Quelle belle rencontre ! Nous paressons longtemps, avant de prendre le chemin de la plage, pour dire au revoir au guri.
En recherchant sa hutte, nous tombons sur une Française, installée là, dans ce bout du monde. Peut-être une descendante d’Etienne Moreau ?
C’est Mauricio, qui nous a parlé de ce pirate français, qui selon ses dires serait à l’origine de Valizas. L’homme en tout cas était un vrai aventurier ! En 1717, il est à la tête d’une flotte de 4 bateaux et gère la contrebande du cuir sur la côte uruguayenne ; c’est grâce aux contacts qu’il a établis avec les Indiens Guenoas (il leur aurait appris le français), que son « négoce » prospère. Chassé une première fois par Zabala, fondateur de Montevideo, il est de retour en 1719. Cette fois, c’en est trop, Zabala décide d’organiser une vraie chasse à l’homme et en 1720, Etienne Moreau est finalement abattu…
Descendante ou pas, c’est amusant de trouver une Française établie dans ce bout du monde… Sa maison est sur la plage, face à l’océan. Goût d’immensité.
Avec Mymy, nous restons encore un peu sur la plage, à regarder les vagues… puis peu à peu l’heure du départ approche. Nous rentrons faire nos valises, nos adieux à Cécilia (nous nous reverrons ! La route du vin à Mendoza est inscrite sur nos tablettes !!), achetons nos dernières empanadas, et c’est parti à 15h, Adios Valizas ! Parfois en vacances, il faut savoir s’arrêter dans un lieu comme béni des dieux, le temps n’a pas d’importance. Ecouter sa respiration, s’ouvrir… Vivre le présent, nada mas.