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  • "Petit éloge de la vie de tous les jours" - Franz Bartelt

     

    Je recommande, notamment à mon amie presque-ardennaise, fidèle lectrice, la lecture du livre de Franz Bartelt intitulé « Petit éloge de la vie de tous les jours ».

    Franz Bartelt.jpgC’est une peinture du non-sublime, de l’ordinaire, triste, misérable ou juste ordinaire; une évocation du champagne qui ne fait plus de bulles, des paysages qui ont tout-pour-ne-pas-émouvoir-mais; un chant de pommes de terre; une ode à l’eau de la rivière qui court, qui court, à l’homme qui fait des ponts et tisse des toiles, se crée un univers, où bien qu’immobile, tout peut être en mouvement. Il fait gris souvent, mais peu importe puisque les gris ont 1000 nuances…

    Attention toutefois, on est loin de rire à tout bout de champ… Les enfants s’appellent « Chaune » et dans la cour de récré, ce sont les « Chaune d’œuf » qui fusent, les croque-morts font la gueule, on ne meurt plus assez, les valises sont remplies de pince à cornichon,  les steaks ne savent plus s'ils doivent être cuits ou à point (mais quoi de cuit ou d’à point est le plus cuit ?), les piliers de bar sont prêts à en venir aux mains pour défendre leurs vaches locales.

    Mais au bout du jour, la géographie persiste, plaines et vallons des Ardennes, arbres et brouillards, rivière silencieuse… Ici, le ciel se fond dans la terre. Révélation du sublime là où l'on attend le moins.

     

    (Notez bien que je n’ai qu’une seule amie ardennaise, et encore, sur les bords. Je crois que l’Ardennais se fait de plus en plus rare dans l'Hexagone!)

     

    « On se perd aussi clairement dans l’infime que dans l’infini. L’immensité n’est pas la seule réponse aux sérénités qui nous font aller ».

     

    PS: Merci Maman :-)

  • Week-end à Santa Fé... ou presque !

     

    Ce WE, j’aurais dû être dans les champs verts de Santa Fé, à 700 kms de Buenos Aires…

    Là, précisément :

     santa catalina estancia santa fé.jpg

     

    Nous avions en effet prévu depuis 2 mois avec mes collègues de partir 3 jours ensemble, dans l’estancia d’une amie.

    Evidemment, c’était sans pouvoir imaginer que précisément le jour de notre départ, allait commencer une grève nationale des bus de longue distance.

    Pas un seul bus (« micro ») depuis jeudi dernier dans tout le pays… sachant que l’Argentine (à l’image de tout le continent) est un pays où les gens se déplacement quasi-exclusivement avec ce moyen de transport. Le réseau ferroviaire argentin, gigantesque à la fin des années 1920, a progressivement été abandonné, et les avions restent réservés aux personnes dont les ressources financières sont plus importantes (les billets d’avion coûtent généralement le double des billets de bus).

    A l’heure actuelle, les médias estiment que 100 000 personnes ont été touchées par la grève.

    Aïe, aïe, aïe…