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  • Un peu de douceur dans un monde de brutes...

    C'était la pub d'une marque de chocolat, ça, non ?

    Lundi soir, on est allé manifester avec Manu et un ami contre la fermeture d'un parc à côté de chez nous (plus précisément contre son "engrillagement"). Ambiance bohême et bon enfant, avec des noms d'oiseaux qui fusent... pour s'adresser aux policiers qui faisaient face. Eh bien je vous le dis, la liberté a du souci à se faire ! On s'est fait charger par des flics sur les nerfs, et notre ami s'est fait embarquer, en même temps qu'une dizaine d'autres manifestants. Ils ont tous été relâchés à l'aube du lendemain. C'est vrai que nous représentions une très sérieuse menace pour l'ordre public...

    Zen, restons zen, comme dit Zazie... Réjouissons-nous avec des petits riens comme les premières fleurs de notre balcon !

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  • Thé ou café, monsieur le premier ministre ?

    Ce sera champagne !

    Ce matin, j'étais à l'ambassade de France, en compagnie de quelques centaines d'autres Français à l'occasion du passage de Jean-Marc Ayrault. J'ai mis un petit article sur les Chroniques de Buenos Aires !

  • Le coeur à la mer

     

    Route des vacances.JPGLe WE dernier, je suis allée à la Mer.

    La Mer pour les Argentins, c’est sacré… C’est ce truc qu’ils attendent toute l’année, jusqu’à ce qu’arrive l’époque bénie de janvier-février. Les routes se remplissent, les voitures serpentent, il fait chaud, très chaud, et il faut être patient car l’autoroute on se demande où elle est… Alors on regarde par la fenêtre : la Pampa. Des kilomètres et des kilomètres de champs, de vaches, quelques arbres qui jouent les trublions et puis des affiches publicitaires, pour nous divertir les yeux.

     

     

    Au bout, elle est là : bruissante de 1000 vagues, fraîche comme la rosée, ni bleue ni verte ni marron, mais plutôt un mélange de tout ça. Elle a plusieurs noms la Mer, même si pour beaucoup son unique synonyme est Mar del Plata. LA station balnéaire argentine. On s’y agglutine, on s’y amasse, on s’y entasse.

    De mon côté, je me suis arrêtée avant : à Valeria del Mar. Mon amie Flor m’y proposait l’hébergement, dans l’appartement de sa grand-mère. Là, les pins et les eucalyptus se sont ouverts peu à peu à l’immobilier. Ça construit à tour de bras. L’envie de Mer n’est jamais rassasiée. Et non pas qu’on s’y baigne ! Non ! ou si peu… Ce qui compte ici, en définitive, c’est la plage. Ah la plage ! On y arrive avec son parasol, ses chaises, ses jeux de plage, son pique-nique, son maté (évidemment !), sa crème solaire, et on y reste toute la journée. Des connaissances de plages se tissent. Des amitiés se renforcent. Des amours surgissent.

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    On ne fait rien ou pas grand-chose. Le farniente est incarné. Les peaux rougissent, dorent, se craquellent. Elles vouent toutes un culte au soleil. Des châteaux de sable, des vendeurs de plage, des chiens qui s’ébrouent, des cerfs-volants en spectacle, des compét' de foot, des avions sans cesse publicitaires, des balades de droite à gauche puis de gauche à droite, les yeux virevoltent. Puis se ferment, car c’est l’heure de la sieste.

    Et si on partait trotter ? Pinamar n’est pas loin par la plage. Là-bas, des centaines d’entreprises offrent des promos le long de l’avenue principale. Consommez, mes bonnes gens, consommez ! C’est les vacances, sortez les bourses !

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    À l’opposé, si on part vers Carilo, on trouve sur la plage de nombreux 4x4 et des quads en pagaille. Pourquoi donc marcher sur la plage si un moteur peut nous donner de l’élan ? Il y a 3 ou 4 chiens abandonnés, qui se précipitent sur l’écume laissée par les vagues. Si c’était bon à manger ! Pourquoi abandonne-t-on son chien sur la plage des vacances ? Parce qu’on est trop occupé à regarder l’avion qui vante le dernier médoc anti-gueule de bois ? Ou parce qu’on a dépensé tout son argent en babioles et qu’on ne peut plus payer la nourriture du fidèle compagnon ?

    Au supermarché, les caddies se remplissent de Lopez, de Coca-light, et de barbaque essentielle. L’asado du soir se prépare. Sur l’artère principale, les clowns préparent leurs shows, les musiciens sortent leur guitare, il va falloir séduire le passant. Jusque tard, tard, les restos se remplissent. L’air est doux quand le vent est clément.

    On pense déjà à demain. Une nouvelle journée à la plage. Face à la Mer. Immense, intacte.

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  • Mes colocs de Lezica

    Je crois que je n'ai jamais présenté ici mes amis de colocation... Il est grand temps car cette semaine, il y a du changement !

    A l'heure actuelle, nous sommes 6.

    - Ash (US) et Kike (Colombie), qu'on voit ici au centre de la photo (c'est notre salle à manger)

    - Javier (Argentine - à ma gauche, sur la photo)

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     - Rilind (Albanie/ Nouvelle-Zélande - tout à droite sur la photo suivante)

    - Sophie (Colombie - 2e à gauche sur la photo)

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     Il y a aussi le chat Léon, mais je crois que celui-ci je l'avais déjà présenté !

     

    Ash et Kike sont les plus anciens de la coloc; cela fait déjà trois ans qu'ils sont là, mais cette semaine ils vont quitter le navire Lezica, pour aller s'installer chez les parents de Kike... économies obligent !

    Puis au début de l'été, Ash reprendra la route de Seattle dont il est originaire. 

    Du changement dans l'air dans la coloc... enfin pas un changement brutal puisque c'est Cristian, un ami de Kike qui va s'installer avec nous. 

     

    Sur la photo ci-dessus, certains reconnaîtront peut-être mon amie italienne Ariana qui est venue passer une semaine à Buenos Aires au moment du jour de l'An, avec son amie allemande Kathrin ! Sur la photo, nous sommes dans la Milonga où travaille Rilind... et j'essaie d'apprendre au chat à danser le tango ;-)