Je suis en train de développer une passion particulière pour ma terrasse au coucher du soleil...
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Volcanique Amérique
Nous nous sommes demandés hier pourquoi la ville semblait enveloppée dans le brouillard, ou plutôt dans une poussière dense qui limitait significativement la visibilité. Manu me suggéra qu’il pouvait s’agir d’un nouveau coup du vilain Puyehue.
Confirmation ce matin dans la presse… Bouuuuuhhhhh…. Puuuuuuuyehue !Derrière ce nom de chamane indien se cache ni plus ni moins que la réincarnation latino de l’Eyjafjallajökull islandais. En juin dernier, ce volcan chilien situé en Patagonie, après 51 ans d’un sommeil paisible, a décidé de se faire entendre à nouveau. Il a craché dans l’air cent millions de tonnes de cendres… une éruption dont la puissance a été évaluée à 70 bombes nucléaires (je ne comprends pas très bien comment on mesure ça, mais en tout cas, ça doit vouloir dire que Puyehue en a sous la pédale !!).
L’éruption de juin a recouvert une bonne partie de la Patagonie chilienne et argentine, atteignant même Buenos Aires quelques milliers de kilomètres plus loin, Eole étant de la partie.
Si le reflux d’hier a été sans aucun doute moins violent, il n’en a pas moins paralysé les aéroports de San Martin de los Andes, Bariloche et Trelew, et a ralenti le trafic aérien de la capitale argentine où 60 vols ont été annulés.
Pour suivre l’actualité brûlante de Puyehue, il faut consulter le site du service national de géologie du Chili. On y apprend notamment que le Chili compte 2000 volcans, dont 500 considérés comme actifs, de quoi mettre un peu d’ambiance dans le Cone Sud…
J’espère en tout cas vivement que Puyehue se calmera dans les semaines à venir, pour laisser mes copines voyager tranquilles !Photos: éruption de Puyehue, juin 2011
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Un tramway, encore... mais plus fou et tellement plus sensuel !
Ne pas avoir de travail offre quelques avantages, notamment celui de pouvoir profiter des spectacles à tarif réduit de l’après-midi ! Hier, vendredi, je partais donc au théâtre San Martin avec mon amie Flor pour voir « Un tramway nommé désir ». J’avais en tête le film avec Brando, je dois avouer que j’avais oublié qu’il s’agissait initialement d’une pièce de théâtre. Pardon Tennessee Williams ! Mais l’œuvre multiforme allait ici être jouée sous la forme d’un ballet.
En arrivant au théâtre, je me retrouvais au milieu d’une foule composite ; je m’attendais surtout à voir des vieilles dames à chignons, et j’eus la surprise de voir affluer en masse des étudiants (au milieu certes des vieilles dames à chignons !). Dans une joyeuse cohue, tout le monde prit place dans le grand théâtre où s’apprêtait à tournoyer le ballet de San Martin, sur une chorégraphie de Mauricio Wainrot et une musique de Bela Bartok.
« Un tranvia llamado deseo » pouvait entamer sa course.
Folie, camisole, dédoublement de la personnalité, danse saccadée avec parfois quelques envolées (fuir, fuir), mise en scène inquiétante d’ombres et de lumières sur des cellules où des humains perdus dans la pénombre semblent chercher une issue, inauguraient de manière magistrale ce ballet contemporain flamboyant.
S’ensuivait 1h30 à la fois exaltante et oppressante, entre scènes d’asile et scènes de rencontres chargées d’un érotisme fou. Je ne connais pas Mauricio Wainrot, mais la sensualité de sa chorégraphie ne pouvait laisser indifférent. Il y eut même quelques « oh ! » légèrement indignés (ou amusés ?) lorsque deux hommes soudain sur scène s’étreignirent.
De l’histoire, je n’ai pas compris grand-chose n’ayant pas eu le carnet entre les mains ! Je devinais vaguement à travers les flash-backs les relations entre individus, les passions enflammées jusqu’ à interdites, la douleur et l’arrivée de la folie.
C’est seulement en arrivant chez moi que j’allais découvrir l’histoire de Blanche Dubois…
Comme je ne suis pas sûre que le ballet de San Martin entame prochainement une tournée internationale, j’invite les lecteurs à voir ou revoir le film de Kazan (que je n’ai pas vu, donc !), mais avec le talent du réalisateur et le texte vraisemblablement très puissant de Williams, nul doute que l’œuvre en valle la peine !
> Un site populaire en Argentine pour regarder des films et séries en streaming : Cuevana.tv (je ne sais pas si ce lien fonctionne en France)
> A streetcar named desire est disponible à ce lien : http://www.cuevana.tv/peliculas/4113/a-streetcar-named-desire/U
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Dans le cadre des préparatifs...
Un petit pense-bête-tuyaux-ojo ! pour les personnes qui vont bientôt me rendre visite et celles qui vont bientôt avoir très envie de le faire. Attention, je mets ça dans le désordre et comme ça me vient !
- CIRCULER
- En arrivant à l'aéroport international, si je ne peux pas venir vous chercher, voici la marche à suivre pour les taxis ! Vous allez voir en sortant après le tapis des bagages un comptoir central « taxi ». Je vous recommande de passer commande ici. Il faut préciser sa direction, payer et ensuite on vous édite un papier et on vous conduit à l’extérieur vers un taxi « officiel ». Apparemment, il arrive que certaines personnes aient des ennuis en prenant un taxi directement à l’extérieur (il y plein de gars qui proposent leurs services quand on sort).
- A Buenos Aires, attention aux trottoirs un peu tout pourris ! (spécial dédicace pour ma maman… :-) Il faut vraiment regarder où on marche, sinon on a vite fait de se tordre la cheville, de se casser la figure ou de marcher dans la crotte gentiment laissée par le chien (ou plutôt la personne qui s’en occupe)
- Pour les moyens de transport à Buenos Aires, si vous êtes hébergés dans le centre (microcentro, san telmo, congreso), vous pouvez faire la plupart des attractions touristiques classiques à pied. Par contre, si vous voulez sortir de ce périmètre, il pourra être utile de prendre un « colectivo » (bus)… mais attention au casse-tête (j’ai publié une note sur ce sujet dans "Les chroniques de Buenos Aires") ! Il faut aussi savoir que le soir, le « subte » (métro) s’arrête à 23h environ du lundi au samedi, et à 22h30 le dimanche. De ce fait, il faut savoir comment rentrer en bus (ils circulent toute la nuit) ou bien en taxi quand on peut se le permettre !
- PAYER
Il faut savoir que généralement on paye en efectivo (cash), sauf dans les endroits touristiques où la carte de crédit ne pose pas de problème.
Très souvent on ne peut pas retirer plus de 1000 pesos (env. 150 euros) au distributeur automatique. Si on veut plus, il faut renouveler l’opération, ce qui du coup ça multiplie les commissions de la banque ! (Dans mon cas (BNP), ça me coûte à chaque retrait 3 euros de frais fixes + 3% de la somme retirée). Comme solution alternative, vous pouvez prendre par ex. des travelers, ou sinon des dollars (que vous emportez de Paris). Mais bon, il faut aussi avoir en tête qu’avoir une grosse somme d’argent sur soi n’est pas forcément recommandé.- VEILLER...
Il faut faire attention à son sac, portez le en bandoulière, c’est une bonne solution. Et pour l’appareil photo, essayez de ne pas trop l’exhiber. Enfin tout dépend du lieu où vous êtes. Parfois il n’y a aucun risque, et parfois aussi là où on pense qu’il n’y a pas de risque, eh ben si ! Pas de psychose toutefois, juste de la vigilance !
- RECHARGER LES BATTERIES
Pensez à prendre un adaptateur (ils n’ont pas les mêmes prises que nous) : utile pour vos téléphones, appareils photos, etc.
Si je pense à d’autres petits trucs utiles, je les rajouterai ici !
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Rythmes divins
Decouvert hier au centre culturel Konex le groupe de percussions "la Bomba de Tiempo".
La folle energie !!