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Un tramway, encore... mais plus fou et tellement plus sensuel !

a street car named desire.jpgNe pas avoir de travail offre quelques avantages, notamment celui de pouvoir profiter des spectacles à tarif réduit de l’après-midi ! Hier, vendredi, je partais donc au théâtre San Martin avec mon amie Flor pour voir « Un tramway nommé désir ». J’avais en tête le film avec Brando, je dois avouer que j’avais oublié qu’il s’agissait initialement d’une pièce de théâtre. Pardon Tennessee Williams ! Mais l’œuvre multiforme allait ici être jouée sous la forme d’un ballet.

En arrivant au théâtre, je me retrouvais au milieu d’une foule composite ; je m’attendais surtout à voir des vieilles dames à chignons, et j’eus la surprise de voir affluer en masse des étudiants (au milieu certes des vieilles dames à chignons !). Dans une joyeuse cohue, tout le monde prit place dans le grand théâtre où s’apprêtait à tournoyer le ballet de San Martin, sur une chorégraphie de Mauricio Wainrot et une musique de Bela Bartok.

« Un tranvia llamado deseo » pouvait entamer sa course.tranviafotocarlosfurman.jpg

Folie, camisole, dédoublement de la personnalité, danse saccadée avec parfois quelques envolées (fuir, fuir), mise en scène inquiétante d’ombres et de lumières sur des cellules où des humains perdus dans la pénombre semblent chercher une issue, inauguraient de manière magistrale ce ballet contemporain flamboyant.

S’ensuivait 1h30 à la fois exaltante et oppressante, entre scènes d’asile et scènes de rencontres chargées d’un érotisme fou. Je ne connais pas Mauricio Wainrot, mais la sensualité de sa chorégraphie ne pouvait laisser indifférent. Il y eut même quelques « oh ! » légèrement indignés (ou amusés ?) lorsque deux hommes soudain sur scène s’étreignirent.

tranvia llamado deseo - foto carlos furman.jpgDe l’histoire, je n’ai pas compris grand-chose n’ayant pas eu le carnet entre les mains ! Je devinais vaguement  à travers les flash-backs les relations entre individus, les passions enflammées jusqu’ à interdites, la douleur et l’arrivée de la folie.

C’est seulement en arrivant chez moi que j’allais découvrir l’histoire de Blanche Dubois…

Comme je ne suis pas sûre que le ballet de San Martin entame prochainement une tournée internationale, j’invite les lecteurs à voir ou revoir le film de Kazan (que je n’ai pas vu, donc !), mais avec le talent du réalisateur et le texte vraisemblablement très puissant de Williams, nul doute que l’œuvre en valle la peine !

Photos de Carlos Furman


> Un site populaire en Argentine pour regarder des films et séries en streaming : Cuevana.tv (je ne sais pas si ce lien fonctionne en France)

> A streetcar named desire est disponible à ce lien :  http://www.cuevana.tv/peliculas/4113/a-streetcar-named-desire/



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