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  • A Santa Catalina, encore une fois

    C’est une chance d’avoir des amis comme les nôtres… Nous sommes partis le WE dernier dans la province de Santa Fe, pour passer 4 jours dans l’estancia d’André et Monique, les parents de notre copine Emilie. Nous y avions déjà passé quelques jours il y a un peu plus d’un an.

    Quel plaisir que de retrouver les paysages incroyables du delta du Parana : le calme de l’immense fleuve, le labyrinthe des îles, les oiseaux siffleurs, les arbres fastueux. Passer de Buenos Aires à Santa Catalina, c’est un peu comme découvrir le goût de la gariguette.

    Repas de fête, repos sous les arbres repus, puis glisser sur le fleuve à l’aube pour découvrir les prises dans les filets, plus tard tendre la canne à pêche aux poissons décidément fuyants !, regarder les nénuphars où l’on pourrait dormir et leurs fleurs à la chair tendre, craindre les palometas, piranhas locaux aux dents redoutablement effilées, mais moins que celles du Vampire !

    Que de beaux moments passés autour de la table, cuantas risas !

    Mais oui, nous reviendrons :-)

     

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  • Des nouvelles du janvier perdu....

    Mon dernier passage en France remonte déjà à plus d'un mois... sacré janvier, il s'est fait la malle sans me prévenir ! Tout ça pour dire que le temps file, et moi un bon coton ! L'été ici ressemble à la Louisiane, à l'Italie (oui, c'est le Sud !), tout pareil chaud, tout pareil moite. Remercions le bon dieu, inventeur de l'eau courante, parce que sans mes deux douches quotidiennes, eh ben sans mes deux douches, je ne serais pas douchée, et même la chatte Doucia, c'est son nom, n'oserait m'approcher ! Mais finalement, il fait chaud et je suis fraîche. Amen !

    Revenons au bon coton... Le gars Igor a fait son nid dans le mien. Ce qui ne donne pas du tout un double nid, mais un nid commun. Soit dit en passant, ne filons pas trop la métaphore ornithologique, car si nous étions des oiseaux, cela fait longtemps que Doucia nous aurait mangés, au lieu de quoi, elle se contente des blattes, ce qui finalement a tendance à nous arranger. Tout de même, l'ennemi est rude. Les cucarachas, on les préfère en chansonnettes...

     

    Poursuivons.

    L'actualité n'ayant donné lieu à aucun motif de réjouissance des deux côtés de l'Atlantique, la France et son Charlie, l'Argentine et son Nisman, il faut donc trouver par ailleurs des incitations à la joie.

    Mon cosaque brille en cuisine. Comme dirait Cancan : côté plaisirs de la bouche, il m'en bouche un coin-coin. Je pourrais bientôt me transformer en un Brillat-Savarin ! 

    L'été porteño est aussi l'occasion de parrillader à tour de bras avec les Amigos. Parrillader, c'est comme barbecuer, mais avec moins de barbe et moins de... je m'égare ! Bref, nous mangeons du steak élevé dans la pampa, buvons du vin élevé à Mendoza; l'Argentine dans sa substantifique moëlle. Et nous à la fin, sommes dans de beaux draps, car bidoche+pinard+chaleur, ça vous met n'importe quel homme direct au lit. Le lit, les draps, je vous l'avais dit, je file un bon coton !

    Ah et le ciel, le ciel ! Vous ai-je déjà dit que j'étais au 7e ciel ? Rapport avant tout à mon logement sis au 14e étage d'une grande tour :-)

    Tous les soirs, y'a show au balcon, mais si vous venez sur ce blog, vous le savez déjà ! Des ballets de nuages, des sensations atomiques, des couleurs qui impressionnent les mirettes, l'atmosphère à son firmament (donnez-moi donc une gueule d'atmosphère ! Arletty avait rien compris). Je voudrais me rouler dans un nuage rose et moëlleux, doux comme du... ça aussi, vous le savez déjà. 

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    On se reprend une petite bière avec les amis, on se pavane sur les quais de Puerto Madero, on fait comme si on était jeune, on fait comme si on était beau (on l'est un peu quand même)...

    La vie c'est parfois coton, mais ça dépend toujours de quel côté on prend le fil... 

    Si c'est pas à gauche, c'est à droite. Si c'est pas une casserole, c'est une étoile...