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Entre Valizas et Castillo, épisode 4

Au réveil, nous découvrons une splendide pièce de petit-déjeuner. Accueillante, pleine de bon goût et riche en boissons et nourritures propres à nous réveiller pour de bon. Par la fenêtre ouverte, le soleil joue les trouble-fête, sur le tableau noir, Cécilia nous a écrit « Bienvenue ! ».

Mymy petit-déj posada Valizas.JPG


On papote en surveillant l’heure, il ne faut pas rater le bus pour Castillo. Vers 12h30, nous arrivons au « château ». La banque est bien là, pas de distributeur malicieux, nous voilà riches de dollars ! Nous déambulons quelques instants dans les rues en pente de la ville, le soleil brille, personne n’est dehors, c’est l’heure du déjeuner, nous croisons juste un gars en mobylette qui nous a parlé la veille (dit-il…).

Rue de Castillo Uruguay.JPG

Un arrêt s’impose au supermarché du coin, le Don de Todo, où nous achetons de quoi prendre l’apéro un soir dans le jardin de la posada, un Tannat, un Cabernet (je crois), de quoi grignoter. Sur la place principale du village, nous nous installons sur la mini-terrasse de fortune d’une boulangerie, sirotant un rafraîchissement. Ciel bleu, village silencieux. Soudain, une jeune fille vient nous voir, elle nous propose de participer à un casting pour Pepsi. Nous sommes dans la 4e dimension !

Non, sera notre dernier mot. A notre retour à Valizas, Cecilia nous apprend que Castillo est la ville au plus haut taux de suicide de l'Uruguay. Pour un "oui", pour un "non", un mari/ une femme volé/e, un honneur à demi-bafoué, on s'y prendrait la vie. Pourquoi, sous tant de soleil ?

Nous laissons de côté la question et nous dirigeons vers la plage d’où l’on voit les grandes dunes de sable que bientôt nous découvrirons de près. Face à la mer, quelques individus se sont perdus comme nous. Nous prenons un café sur une terrasse rustique et partons nous allonger sur le sable; je joue les conteuses, Mymy s’endort. Le vent frais plus tard nous tire de notre léthargie bienheureuse et nous décidons de rentrer au chaud.

Mymy plage de Valizas.JPG


Arrivées à la Posada, nous entendons depuis notre chambre des voix dans le salon. Le « groupe » dont nous a parlé Cécilia est arrivé. Ils sont 4 et à travers la porte et leurs accents inimitables, nous savons bientôt qu’ils sont Français. Des Français au bout du monde, no puede ser !

Nous les saluons en sortant, échangeons quelques mots, ils semblent être une famille : un couple d’une cinquantaine d’année et deux jeunes, dans leur vingtaine.

Plus tard, ils nous invitent à prendre du champagne, il ne faut pas nous prendre par les sentiments.  Le Moët nous met en verve et hop, c’est parti pour un long bavardage qui s’achève autour d’un dîner improvisé par un chef cuisto venu justement à ce moment-là passer un « entretien » avec Cécilia. Heureux hasard ! Quelques moules fraîches et du vin blanc rendent la soirée résolument sympathique. Des blagues grivoises fusent entre les discussions plus sérieuses.

Dîner à la posada.JPG


En fin de soirée, nos compatriotes s’éclipsent, nous poursuivons joyeusement nos conversations avec Cécilia et Mauricio, puis Morphée crie.

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