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  • Tous les matins du monde ?

    Levée de bon matin pour régler des formalités administratives,

    j'ai décidé d'en profiter pour lézarder un peu au soleil.

    Un bol de café, un bon bouquin, le calme de Puerto Madero

    et le soleil printanier enfin de retour, que demander de plus ?

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    Peut-être que tous les matins aient ce je ne sais quoi de "la vie est belle"...

  • Une soirée à l'Opéra

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    Hier soir, une amie m'a invitée à venir avec elle au Teatro Colon pour assister à une représentation du corps de ballet.

    Je suis arrivée en converse, tandis que tout le gratin portègne exhibait costumes coupés sur-mesure, talons altissimo, robes et tenues en provenance directe des boutiques chic de Palermo ou Recoleta...

    Même pas peur ! Au final, on était quand même là, seulement pour le vrai spectacle, celui que je raconte dans les Chroniques de Buenos Aires.

    Et en avant-première, je vous le dis, cette "Trilogie néoclassique" était tout simplement enivrante !

  • A la pointe du raz

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  • De vuelta en Argentina

    Après un séjour français tout en joie et tourbillons, j’ai retrouvé la terre argentine. 3 semaines d’absence, c’est peu mais suffisant pour oublier des lieux parcourus, des sensations évidentes, des faits étonnants que le quotidien rend invisibles… Corps et âme comme rafraîchis par l’oubli provisoire redécouvrent et se ré-étonnent.

     

    J’avais oublié la pluie à Buenos Aires

    J’avais oublié ces trottoirs qui font trébucher

    J’avais oublié le « quilombo », le bazar, le bordel

    J’avais oublié le platane qui au printemps venu sème sur le balcon ces petites boules de poussières

    J’avais oublié cette moquette importune

    J’avais oublié le chat noir !

    J’avais oublié l’odeur enivrante de chocolat qui s’échappe de la chocolaterie Felfort sur la calle Gascon

    J’avais oublié, toujours sur Gascon, les fleuristes ouverts 24h sur 24, sûrement pour les amoureux transis la nuit, les soudaines déclarations à l'aube, ou les nécessités impérieuses de se rabibocher à 3h du matin, mais oui dites-le avec des fleurs

    J’avais oublié que les Argentins savent décidément tout vendre, même dans un bus bondé ; un simple bout de plastique où glisser sa carte de crédit, devient un protège-carte universel en silicone renforcé, inusable, et IN-DIS-PEN-SABLE. Même Clarin en parle ! Et hop, on achète

    J’avais oublié qu’on applaudit toujours les musiciens dans le métro, car ils nous offrent leur musique et que le minimum est de leur offrir en retour un remerciement sonore

    J’avais oublié les fleurs des arbres, les jacarandas bientôt tout violets

    J’avais oublié la bière artisanale et le rock national

     

    Mais par contre, je n’avais pas oublié son sourire et l’endroit où me blottir.