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  • Petit voyage en Munchie

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    Des affiches partout pour attirer le chaland, un titre tape à l’œil « Edvard Munch - L’Anti-cri » (je n’ai toujours pas compris pourquoi « anti »… ), un peu de curiosité, et une amie italienne avec moi, voilà ce qui m’a conduite en ce dimanche d’élections chez le peintre norvégien.

    Alors d’abord, il faudra expliquer à la Pinacothèque que NON, tout le monde ne va pas sur internet consulter le site du musée avant l’expo, et que NON tout le monde n’a pas un I-phone… et pourquoi je dis cela ? Parce que si l’on veut une visite commentée, il faut l’avoir téléchargée au préalable sur le web ou la télécharger en direct sur le parcours de l’expo avec son bidule-phone. Adieux audio-guides, vaches-cochons ! Bref, si tu n’es pas assez hype, tu l’as dans l’os !

    C’est pas grave, on jouera du coude à coude, on écrasera quelques tendres pieds pour pouvoir lire les quelques explications dispensées sur les murs !


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    Alors ce Munch méconnu se révèle à nos yeux : voyages en eaux troubles… Que d’obsessions ! La maladie, la mort… Que de traumatismes ! La femme, toujours vampire, toujours péché (humhum)… mais aussi que d’obsessions (bis) ! Toujours aller au fond de l’être... Que de talent ! Technique sans cesse renouvelée, peinture au « traitement de cheval », innover pour se rapprocher du sentiment.

    Il faut voir la série de lithographies « Alpha & Omega » qui ne peut qu’arracher un sourire tout de même : oh la femme infidèle ! Bien sûr Omega est la femme : c’est elle la fin de l’homme…

    Et l’isolement, toujours l’isolement. Une maison rouge (sang) dans un ciel trop grand ; un homme, une femme, proches mais séparés, de dos, face à l’océan, dans un même espace (infini), mais jamais ensemble. 

    Il y a de très beaux paysages et de très beaux portraits… ce n’est pas un monde heureux, mais c’est un monde dense, vibrant, la douleur est palpable… mais l’art la sublime. Et puis parfois la lumière jaillit. Une brèche vers un jour plus solaire.

  • Un mois et pas un seul mot

     

    C’est exagéré. C’est à réparer.

    Ce n’était pas vraiment de ma faute, plutôt celle du temps trop occupé à courir

    Et moi dedans !

    Le temps distendu surtout la nuit, où tout se transforme estival

    En bavardage sous-sidéral, en danse d’écrin, en Quilmès en gauche,

    En Stella à droite, le temps d’un monde plus jeune,

    Charlar, j’adore ce mot, qui n’appartient ni à Charles ni à Pablo,

    Le mot des mots qui se bousculent.

    Le temps du soleil de midi, et marcher à travers prés100_2532.JPG

    Sous le regard giratoire de la hulotte bientôt affolée,

    A l’ombre de l’arbre, s’asseoir pour boire un maté,

    Ce qui résonne n’est pas Piazzola, c’est un étendard de la modernité,

    Et encore une fois, si je l’ose, c’est chouette…

    Il y a des vagues puissantes et des jeux et des rires

    Et de la musique à n’en plus finir, rien n’est préjudiciable,

    Il faut garder le visage bien droit dans le vent

    Pour compter un, deux, trois…

    Beaucoup plus d’amants que de coupables.

    Dans les bateaux qui balancent sur le delta, 101_0040.JPG

    On se laisse porter et regarder les dons égarés là

    Une dernière fois marcher sous la voûte des arbres

    S’arrêter un moment et sentir le jazz

    Tant de pas, tant de pas,

    Pas de deux.

    Toujours le temps de l’innocence est trop court.

    Nous sommes lucide incandescence

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