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Sanur, 13h30

A Amed, par moment, je n'avais envie que d'une chose : l'anonymat de la ville. Par etrange, a Sanur, j'ai surtout trouve l'anonymat du vide, dans cette station balneaire ou l'arrivee prochaine de septembre a soudain chasse les touristes. L'immense plage est vide, la lagune limpide est vide, le petit warung ou je m'asseois pour manger et ecrire est vide; il n'y a que sur les chaises longues de la plage du Hyatt que l'on peut voir des formes supposement humaines. Mais elles ne bougent pas, interdites au soleil. Le rugissement des vagues au loin couvrent tout ce qui pourrait ressembler a un langage articule.

J'ai pris un nasi campur face a la mer et un bali copi au gout poussiereux. Je finis les Scenes de la vie d'un jeune garcon (Tante Annie vient de mourir et se fait enterrer sous la pluie du Cap). Dans l'apres-midi, j'irai voir de l'autre cote de la jetee ou le vent est moins siffleur, s'il y a encore ici ou la des hommes debout.

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