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salon du livre

  • Buenos Aires côté culture

    La semaine a encore passé à une vitesse folle !

    Quelques petites nouvelles quand même. Un premier point climatique, je sais que cela vous turlupine ;-) Après une vague vraiment frisquette, où j’ai dû me réfugier chez mon chauffage vivant (il me pardonnera la métaphore !), tellement je me caillais dans mon appart, les températures clémentes sont revenues. Ce qui fait mon bonheur et celui de mes tongs, qui sont de nouveau de sortie ! Enfin, il ne fait "que" 20°, mais pour un automne, c’est bien agréable.

    Dimanche dernier, nous avions malgré tout bravé le froid et la grisaille pour nous engouffrer dans la Rural où se tenait le salon du livre. Un petit brunch avec un couple d’amis, chez Magdalena’s, nous avait permis d’être d’attaque pour affronter la foule et la cohue de la Feria. Comme l’année dernière au salon du livre de Paris, je trouve épatant de voir autant de gens, dans un événement qui célèbre le livre… Pas mort encore !

    Martin FierroCôté organisation, c’était assez bazardeux, et pour trouver les fictions dans un océan d’éditeurs de sciences sociales et de livres pour enfants, il fallait être balaise… enfin déterminé, quoi ! Au final, j’ai acheté des classiques latino : L’Amour au temps du choléra, Martin Fierro (le grand poème épique argentin), un recueil de poèmes de Mario Benedetti, un roman graphique américain Fun Home, et puis aussi un bouquin d’Alan Pauls (un auteur porteño). Je vous reparlerai peut-être ici de mes lectures ! Là, je viens de finir "Les particules élémentaires", et le moins qu’on puisse dire c’est que je ne suis pas enthousiaste. J’ai encore "Plateforme" à lire ; on verra si mon idée sur Michel Houellebecque évolue.

    Lundi et mardi étaient fériés, j’en ai profité pour glander et flâner, des disciplines dont je pourrais être médaillée aux prochains JO de Londres ! En même temps, je travaille comme une forgeronne le reste du temps, alors j’ai le droit, hein, de me reposer ?

    Mercredi soir, j’ai fait une nocturne du MALBA, le musée d’art contemporain de Buenos Aires, avec une amie. L’expo "Bye bye american pie" est vantée unanimement ; à travers 7 artistes, dont JM Basquait, Nan Goldin, ou encore Larry Clark, est présenté le revers du rêve américain, entre drogue, violence, conflits, politique corrompue… une sorte de descente aux enfers. L’œuvre finale, un "train" mécanique captive le regard autant qu’il répugne (c’est un point de vue subjectif évidemment).

    Leon Ferrari.JPGNous avons ensuite été voir l’autre expo, consacrée à l’artiste argentin Leon Ferrari. Avec deux volets "Brailles" et "Relectures de la bible", cette expo retient l’œil -pas aveugle-, à n’en pas douter. Des collages subversifs mêlent grandes peintures religieuses de la renaissance, estampes (très) érotiques japonaises et chinoises, missiles, F27 et parfois starlette dénudée… cela fuse devant le regard étonné et goguenard du spectateur ! Je ne sais pas si c’était l’objectif de Ferrari, mais on a bien ri !

    Ce dimanche, petite après-midi électorale avec un ami en perspective. Au premier tour des présidentielles, les Français d’Argentine, dont le taux de participation a été de 21% ! (je parie que les listes sont à revoir), ont voté en majorité pour Sarkozy…. Pas eu le nez très creux ?