Grâce à Laurette,je viens de refaire un plongeon en Inde.
Pier Paolo Pasolini, avec L'odeur de l'Inde, m'a redonné à voir les couleurs éclatantes, les oui dodelinants, la religion-rite, les canons de beauté grassouillets, les castes encore, toujours, les temples du Sud - vertigineuses fourmilières, le sourire sincère et ce qu'il appelle l'absence complète de vulgarité.
Ce qui est passionnant, c'est aussi de réaliser l'évolution du sous-continent. Dans ce livre écrit en 1961, règne encore la pauvreté brutale, la misère qui laisse étendu, agonisant (Pasolini rencontre même Mère Thérésa à Calcultta); on y perçoit pas encore le réveil de l'Inde, l'émergence de cette puissance technologique, qui certes laisse encore beaucoup de monde sur les bas-côtés, mais dégage malgré tout l'impression d'un mouvement vers l'avant.
Je retournerai bien un jour ou l'autre en Inde du Sud ou découvrir l'Inde du Nord.