Les tragédies de la semaine semblent avoir suspendu le temps, et pourtant les saisons continuent de tourner. Depuis ma fenêtre, au 14e étage d'un immeuble du quartier de Congreso, le ciel estival offre des spectacles à couper le souffle. Rappelant que nous sommes des petits grains minuscules dans l'univers, mais des grains qui ont parfois un grain. Des grains qui ont perdu la capacité de s'émerveiller, de voir et protéger ce monde qui soutient notre marche.
Enfin, j'aurais bien envie d'inviter tout plein de monde à ma fenêtre, pour qu'on regarde ensemble comme le ciel flamboie sans brûler qui que ce soit, comme le ciel hypnotise en invitant à l'enchantement. On boirait quelques verres, et on se raconterait des blagues. On se dirait que la vie est belle.