Chaque fois que je retourne à Paris, je me demande comment j'ai pu y passer une année entière, celle d'hypokhâgne, sans presque jamais aller voir la Seine. La faute aux livres sans doute.
Chaque fois que je retourne à Paris, je me dis que la folie des rois a fait de cette ville un enchantement, et que le travail de l'homme, de l'architecte à l'ouvrier en passant par l'ingénieur est (quoi que pense mon frère des architectes ;-) capable des plus beaux miracles.
Chaque fois que je retourne à Paris, je reviens à la Cour carrée du Louvre une fois la nuit tombée. On franchit les arches, le bruit de la ville s'envole et l'on voit apparaître sur les murs des êtres bien réels prêts à s'extraire de la pierre pour entamer une danse venue d'un autre âge.... Sauf que, non!! Pas cette fois! Qu'a-t-on donc fait des extraordinaires illuminations de la Cour Carrée ? Pourquoi les personnages se sont-ils rendormis dans les façades ? Pourquoi les lumières se sont-elles éteintes ? Je veux revoir les muses, les dieux et déesses alanguis, se réveiller et redonner à la Cour Carrée sa magie envolée !
Commentaires
chaque fois que je te lis, je me dis que je ne vais pas assez souvent(!) à Paris.
chaque fois que je te lis, je me dis que tu as le don de faire partager tes impressions, tes enthousiasmes.
merci.H.