Un gentil bourrin avait vu dans un champ
Passer un malotru
Pour y voler
Un volcan.
Diable !
S’exclama-t-il,
Ce volcan est mien
Et nul n’en touchera la lave.
Il s’approcha l’air bourru à tout vent hennissant.
Le grotesque intrus crut y voir
La réincarnation
D’un démon.
Ahhhh !!!!
Hurla-t-il
En s’enfuyant,
Les jambes à son cou
Et le cœur vivement palpitant.
Ce n’est qu’en atteignant le chemin qu’il s’arrêta
Paniqué, épuisé, tout à fait las,
Convaincu de son pêché
Et prêt à renoncer
Aux vices.
Qu’à hu, qu’à ha.
Oh la jolie expression qu’on ne trouve que chez Nicot. Ancêtre évidemment de cahin-caha, et apparemment issu du latin (que hinc que hac, ou qua hinc qua hac).
Un âne du Sancy par Michel
Commentaires
outre le texte, j'aime aussi la découpe.H.