Crois-tu que tu feras taire le rossignol sur la branche ?
Un rossignol qu’on abat, jamais ne devient muet
Car son chant de mille connu, continue de résonner
A travers les villes et sur les chemins,
Le monde s’en emplit, des yeux noirs amoureux
Aux banquets secrets où le vin éveille ;
Les mains continuent de se lier sous la treille,
Les bouches de se baiser dans les recoins
Et au soleil.
Odieux pouvoir qui tue le poète,
sans comprendre que ses mots sont éternels.
Commentaires
avec une virgule, au deuxième vers, entre "abat" et "jamais", j'ai compris ce que tu voulais dire!
Je suis allée sur le lien concernant le poète: je n'avais pas entendu parler de cette exécution.
H.
Tu as raison, je vais rajouter la virgule !