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Sous le Mont Meru

De retour du Cambodge, il y a quelques années

Pour certains il  n'y a pas de répit.

La maison sur pilotis s'incline. Dessous il y avait un hamac. Un enfant assis sur une table en bambou. Il faisait frais.
Mais c'est la saison des cyclones. Au bout d'un instant il ne reste vraiment rien. Déjà ils n'avaient rien. Sauf quelques dollars donnés par des touristes, contre des petits poissons en papiers, des sourires désarmants. On les avait privés d'eux-mêmes et coupés de leurs racines. Un dictateur sanguinaire, un fou au pouvoir, un des leurs. Il les avait traînés dans la boue, affamés; combien d'entre eux étaient morts à petit feu. Plus de Shiva pour les protéger. Plus d'Apsara pour les envelopper de grâce. Et maintenant, c'est le ciel qui les accable.

Où puise-t-on la force pour continuer à avancer, une fois que l'Océan de lait s'est retiré ?

 

 

NdA : Le temps d'Angkor au Cambodge est une représentation de la montagne sacrée, le Mont Meru

 

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