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Arrivée à la Havane

À peine descendus de l’avion et avant même de franchir les contrôles de passeport, nous avons été interpelés par une jeune femme aux collants de résille (dont les Cubaines raffolent), qui souhaitaient nous poser « quelques questions ». Dans un moment étrange d’ingénuité, je lui ai répondu sincèrement quand elle m’a demandé dans quel domaine je travaillais, « une agence éditoriale », et quelles études j’avais faites, « sciences politiques ». Oh l’erreur de débutant !!

Elle m’a aussitôt demandé de la suivre à l’écart pour un mini-interrogatoire en règle. « Que fait exactement votre agence ? Que publiez-vous ? Quels sont vos clients ? En quoi consistaient exactement vos études ? Avez-vous déjà travaillé dans une ONG ? »… Ambiance…

J’ai répondu de la façon la moins suspecte possible, en n’oubliant pas cette fois d’omettre et de maquiller certains faits, et je m’en suis sortie avec une simple « frayeur ».

Première impression : tout le monde n’est pas bienvenu à Cuba… Surtout si vous savez manier un stylo et que vous avez possiblement été exposé aux théories du capitalisme !

 

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