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inti ilimani

  • Playlist du vendredi midi

    Encore une fois, Buenos Aires est vraiment une ville pleine de surprises. J’avais donné rendez-vous à ma copine Margit à 13h au Teatro San Martin, où était annoncé un « concert de mi-journée » sur le thème de la lumière.

    DSCN7589.JPGNous arrivons aux caisses, demandons où se trouve la salle de concert, et la guichetière aimablement nous répond qu’il nous suffit de prendre place au fond du hall. Intriguées, nous constatons en effet que quelques poufs sont posés là, face à une sono. Ce n’était pas réellement ce à quoi nous nous attendions ! Une poignée de personnes âgées sont déjà assises le dos courbé ; avec Margit, nous préférons prendre des « poires », nous nous y enfonçons avec bonheur et allongeons les jambes en attendant la suite.

    Dans le hall du Teatro San Martin, l’activité continue ; des hommes et des femmes passent, des hommes et des femmes attendent, parfois des voix s’élèvent. Derrière l’immense façade vitrée, le trafic déroule, imperturbable, sur l’Avenida Corrientes. Le concert de mi-journée peut commencer.

    Un homme d’âge mur, belle chevelure bouclée et argentée, monte sur le petit podium où se situe la sono et nous introduit les premiers morceaux, entre lumière d’allumettes et crépuscule, entre classique du tango et Pink Floyd. S’en suit une heure musicale, étonnante, envoûtante, au milieu du ballet incessant du théâtre.  Le miracle, c’est l’impression de bulle produite par la musique.

    Parmi les petites perles de la playlist commentée par Boucles d’argent :
    - In the evening (When the sun goes down) – Ray Charles
    - A medialuz (classique du tango)
    - Simplemente luz -Mercedes Sosa
    - Jeux d’eau - Maurice Ravel (je mets en lien la version de l’immense pianiste argentine Martha Argerich)
    - Danza de Cala Luna (Inti Illimani)

    Et mention spéciale au Hail Bright Cecilia de Purcell (à part son nom, je ne connaissais rien de ce compositeur anglais. Cette ode à Sainte Cécile m’a semblé particulièrement émouvante)


    Dehors, il fait 30°. On dirait bien que l’été a commencé.

    (Et pendant ce temps-là, l'Argentine règle ses comptes avec ses démons...)