Il y avait en ce dimanche de fin d'été, un je ne sais quoi de tendre... Peut-être à cause du soleil éclatant, 25° à l'ombre, de quoi profiter encore des parcs de Buenos Aires, s'étendre sur l'herbe, les yeux dans le grand bleu ? Peut-être à cause des rires des enfants tous de sortie, ou ceux des adultes en rollers et en skates, autour de la roseraie, un tour, dix tours, glisser à n'en plus finir, jusqu'à ce que les perles de sueur fassent briller toute la peau laissée à l'air libre ?
En tout cas, on s'installait sur une nappe dans le parc du planétarium, un petit pique-nique pour la route, une sieste de bienheureux, un peu de lecture, et puis vers 19h, le concert "pour la vie", en l'honneur des victimes de l'attentat contre l'ambassade d'Israël il y a 20 ans. Le conseiller culturel de l'ambassade qui ouvrit l'événement lança un appel à la paix.
La paix, voilà en fait, ce qui a caractérisé cette journée...